COMMENT ET POURQUOI NOUS DEFORMONS LA REALITE

UNE REALITE OBJECTIVE OU SUBJECTIVE ?

Saviez-vous que notre cerveau interprète la réalité et la déforme parfois afin de la faire coller à ce qui est connu ou pour permettre de nous protéger.

Tout repose donc sur la perception que celui-ci crée et génère de notre environnement. Que ce soit pour gérer nos propres attitudes en situation de changement ou pour gérer plus efficacement les informations que nous recevons quotidiennement, il convient donc de comprendre comment nous sommes dépendant des filtres de la perception.

Nous percevons en effet la réalité par nos sens qui nous bombardent de milliards de fragments d’informations à la seconde. Mais si l’on essayait de gérer ce flux de données, l’on deviendrait fou. Pour préserver notre santé mentale, nous devons donc filtrer les informations entrantes avant que le cerveau ne procède à un traitement et en génère une représentation personnelle. L’ensemble de celles-ci forme une représentation mentale unique qui nous permet d’avoir notre propre compréhension de la réalité.

Le schéma ci-dessous illustre sommairement le trajet de la réalité jusqu’au comportement.

Il y a trois processus particuliers qu’il faut connaître quand on veut comprendre la perception du changement, processus qui entrent en jeu pour la conservation des stimuli externes de notre environnement : La sélection, la distorsion et la généralisation.

Ces processus neurologiques agissent souvent à notre insu pour construire notre propre carte du monde. Ils font en sorte que, devant la nouveauté d’une situation, nous avons naturellement tendance à appliquer un programme connu, plutôt que d’en chercher un plus adéquat, de façon à éviter la recherche dérangeante et parfois inconfortable d’un nouvel équilibre.

FILTRE DE PERCEPTION N°1- LA SELECTION

La sélection (ou l’omission) consiste, comme son nom l’indique, à choisir dans l’expérience un aspect en particulier et à ignorer les autres qui nuanceraient à coup sûr ma perception. C’est ce qu’on appelle le focus de l’attention sélective.

Elle affecte le processus de perception et nous fait voir, écouter ou focaliser notre attention sur un stimuli en fonction de nos attentes, sans prêter attention au reste de l’information. Par exemple, je vais choisir d’accorder mon attention à un désavantage ou à un inconvénient plutôt qu’au contraire à un aspect positif.

Si je crois que ça va mal dans le monde et que le pire est à venir, je vais sans doute me jeter en premier sur les mauvaises nouvelles. L’objectif de la sélection ? Maintenir intacte ma carte du monde, la représentation que je me fais de la réalité. Et notre état d’esprit dépend en grande partie de ce à quoi l’on accorde notre l’attention, de ce que l’on sélectionne. Mais quand on en prend conscience, on peut changer volontairement le focus de son attention et, donc, changer son état d’esprit. Ne sous-estimons pas l’impact sur notre moral et, à fortiori, sur notre motivation, de ce à quoi nous prêtons attention.

Bien qu’il s’agisse d’une mécanisme qui permette à l’individu de filtrer les informations importantes et ainsi d’éviter une surcharge de stimuli, la perception sélective nous fait perdre des informations de valeurs dans de nombreuses situations.

Afin d’éviter de vous retrouver injustement soumis à ce principe de perception, voici donc quelques conseils essentiels :
– Ne jugez jamais trop rapidement une situation, une personne ou un évènement qui entre dans votre vie.
– Trouvez toujours trois points positifs à toutes les expériences de votre vie.
– Prenez toujours le temps d’observer, de regarder, d’apprécier, de comprendre.

FILTRE DE PERCEPTION N°2- LA DISTORSION

La distorsion est une autre façon de fonctionner de notre cerveau et elle a fort à voir avec l’imagination et la créativité. Le filtre de distorsion représente le processus par lequel nous modifions inconsciemment nos perceptions ou nos représentations. Prenons l’exemple de l’enfant qui imagine un monstre à la fenêtre parce qu’il a vu le rideau bouger.

Amplifier ou minimiser l’importance de certains aspects de la réalité sont des processus créatifs. Mais ils peuvent également générer le pessimisme ou l’optimisme. On fait de la distorsion quand on exagère par exemple une conséquence possible d’un changement, et que l’on étend cette perception à l’ensemble de notre vie ou de notre entourage.

Le mécanisme de distorsion est présent dans toute démarche créative, artistique et dans les situations d’anticipation du futur.

La rumeur est un bon exemple d’une conséquence possible ou imaginée qui va souvent susciter des états d’esprit négatifs qui se généralisent et qui, très souvent, n’ont aucun lien avec la réalité.

Même si cela se passe dans l’imaginaire, la conséquence sur notre état émotif est la même car, rappelez-vous toujours que le cerveau ne fait pas la distinction entre le réel et l’imaginaire.

Nous utilisons également ce mécanisme cérébrale pour interpréter notre expérience de façon telle qu’elle puisse rester cohérente avec notre carte du monde.

Bien trop souvent notre cerveau déforme donc les évènements ou les informations pour les faire coller à une réalité qu’il connait ou qu’il considère comme plus simple !!

Une preuve de distorsion de lecture :

Notre cerveau crée une distorsion afin de replacer les lettres dans ce qui est connu.

Voici donc quelques nouveaux conseils pour éviter que ce filtre de perception vous induise dans des erreurs d’appréciations :
– Quittez sans cesse le tout noir ou le tout blanc pour découvrir les zones nuancées de votre vie et vos expériences. Apprenez à vous positionner dans la zone du milieu afin de toujours rendre objectives vos interprétations.
– Remettez toujours en question ce que vous considérez comme une vérité absolue et vos certitudes sur ce que vous savez. Nos distorsions sont induites en grande partie par nos croyances.
– Ouvrez-vous à la nouveauté permanente et à l’apprentissage constant. Apprenez à vous connaitre et à mettre de la conscience sur qui vous êtes vraiment.

FILTRE DE PERCEPTION N°3- LA GENERALISATION

La généralisation permet d’étendre un nouvel apprentissage maîtrisé, lié à un événement du passé, à toute situation qui s’y apparente quelque peu.

Par exemple, si vous avez appris le fonctionnement d’un clavier de type AZERTY (ou QWERTY selon le cas), vous n’aurez pas à refaire cet apprentissage à chaque fois que vous allez vous retrouver devant ce type de clavier. Vous allez généraliser cet apprentissage (qui est la référence) et retrouver tout de suite l’emplacement des touches là où vous vous attendez qu’elles soient.

Ou encore, lorsque nous sommes habitués à une façon de voir les choses, il est plus difficile de s’adapter à une autre façon.

Où est la France ??

La première réaction de votre cerveau face à cette situation nouvelle sera d’appliquer le programme qu’il connaît, de généraliser donc, mais sans nécessairement obtenir les mêmes résultats, puisque cette nouvelle situation requiert une nouvelle réponse de votre part. Vous pourrez même alors vous sentir incompétent.

Et maintenant où est la France ??

 

La généralisation nous épargne donc bien de l’énergie dans la gestion du quotidien. Mais elle peut aussi agir comme une limite importante. Cette mécanique du cerveau rend plus difficile l’innovation et explique en partie la résistance au changement et au manque d’adaptabilité.

La généralisation est aussi le mécanisme en action derrière les préjugés. Nous manquons alors de nuances face à une situation nouvelle ou un apprentissage nécessaire, et adoptons des comportements automatiques, et considérés par notre cerveau comme plus efficaces. Avec le temps et la répétition, vous vous faites une opinion sur vous-même, vous développez même des croyances fortes sur vos capacités ou non à gérer ces défis.

Alors pour éviter de généraliser, et de s’enfermer dans des mécanismes de perceptions réduits :
– Adoptons une prise de recul pour chaque situation dérangeantes ou imprévues.
– Nuançons chaque pennée associée à ces situations. Quel regard juste et lucide doit on poser sur chaque chose qui croise notre route ?
– Restons attentifs, et calmes !! Le bon sens prévaut toujours au jugements préconçus ou à la pensée préétablie.

 

Avec mes meilleures intentions !

Alexandre ANTONIENKO

GESTION DU TEMPS ET DES TACHES AU REGARD DES NEUROSCIENCES

QU’EST CE QUE LE TEMPS ?

Lorsque l’on s’intéresse au temps de façon scientifique, on distingue trois notions :

  • D’abord, ce que les physiciens appellent le « cours du temps », qui est le fait que le temps passe. Il est tel qu’on ne peut pas retrouver dans le futur un instant qu’on a déjà traversé dans le passé.
  • La seconde est la « flèche du temps » qui est le fait que les choses changent de façon irréversible. Elle empêche qu’un système retrouve dans le futur un état qu’il a déjà connu dans le passé. La flèche du temps ne doit pas être confondue avec le cours du temps.
  • Enfin la relativité du temps. Le temps est relatif, ce qui veut dire que ce n’est pas une valeur fixe (contraire : absolu) : si l’on vivait par exemple sur Jupiter (période de révolution sidérale : presque douze ans), nos montres ne seraient pas valables. Le temps est indépendant des phénomènes physiques. Avec nos montres, nous ne mesurons pas le temps mais une durée.

Albert Einstein, le père de la relativité, aurait dit :

« Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute ».

C’est ça la relativité du temps ! Cette même relativité qui démontre que le temps ne se gère pas. On se gère soi, dans le « cours du temps », destiné à la « flèche du temps ».

EFFICACITE : Réaliser le plus de taches dans un temps imparti.

1) On ne gère pas le temps mais notre attention dans chaque période de temps.

L’attention est la clé de toute forme de gestion efficace. Oubliez la gestion du temps, gérez plutôt votre attention !

Planifier, organiser, optimiser… Face à notre désir d’efficacité, la tendance est à peaufiner notre gestion du temps. Mais si le vrai combat était ailleurs ? À l’ère où des notifications incessantes et des bureaux à ère ouverte, c’est en choisissant où vous dirigez votre attention que vous augmenterez votre productivité. Personne ne peut gérer le temps. Il passe, peu importe ce que l’on fait. On ne peut pas le ralentir ou en créer davantage, donc le temps n’est pas le nœud du problème. Ce sont les distractions et l’attention mal canalisée qui interfèrent avec notre capacité à atteindre nos buts. La solution se situe donc à ce niveau.

La gestion de l’attention redonne de l’emprise sur sa vie et l’atteinte de ses objectifs. Comment ? En choisissant consciemment où l’on pose son attention, au lieu d’errer au gré des stimulations, on arrive à déterminer si notre énergie mentale est bien priorisée.

Et on en libère au besoin pour ce qui compte, au lieu de subir l’emprise des distractions.

Retrouver du pouvoir sur son attention demande de l’entraînement. C’est petit à petit que l’on améliore ses capacités. Voici les aspects à surveiller pour un entraînement optimal.

Votre cerveau est lui aussi passé maître dans l’art de détourner votre attention…Le cerveau humain est programmé pour générer des pensées et errer, mais aussi pour favoriser les plaisirs immédiats. Inutile, donc, de lutter contre cette tendance. Vous pouvez cependant prendre conscience de ces égarements, puis ramener doucement votre attention à la tâche sur laquelle vous désirez vous concentrer. Lorsqu’une idée, une information à vérifier ou des tâches de moindre importance surgissent dans vos pensées, notez-les dans un calepin et revenez-y plus tard.

Faites le test : prenez une feuille blanche et faites un trait chaque fois que vous consultez votre téléphone, allez sur YouTube ou consulter Facebook pendant votre journée de travail. Vous risquez d’être très surpris par le nombre de petits traits à la fin de la journée.

C’est une des principales raisons qui fait que le temps parait nous échapper constamment. Et c’est précisément le fait de ne pas se focaliser entièrement à chaque tâche que nous réalisons, d’avoir l’esprit ailleurs pendant que nous faisons une chose, qui provoque cet effet de temps qui file comme du sable fin entre les doigts de la main, engendrant de la culpabilité, et un sentiment d’inefficacité.

2) Les interférences et les voleurs de temps. Savoir les identifier pour mieux les gérer.

En quelques années, les messages d’alerte sur les smartphones ont envahi notre quotidien, pour le pire et le meilleur. On sait aujourd’hui que nous regardons en moyenne 150 fois par jour l’écran de notre smartphone.

Entre les messages d’alerte des sites d’informations, les messages Facebook ou encore celles des jeux, cela représente près d’une notifications toutes les six minutes au cours de la journée. Et les effets sur notre concentration d’être anodins. A en croire les conclusions d’une étude menée par des chercheurs de l’université d’État de Floride, la perte d’attention que causent les notifications est la même que celle d’un appel téléphonique, et cela même si vous l’ignorez !

Selon une autre récente étude du cabinet Deloitte, un manager reçoit également en moyenne 150 messages par jour. En supposant qu’ils arrivent à intervalles réguliers sur une journée de 10 heures, cela lui laisse quatre minutes pour lire un message et réfléchir un moment avant d’y répondre. Combien de temps lui restera-t-il alors pour faire son travail ?

Toute personne ou toute situation qui nous éloigne de nos priorités représente un voleur de temps potentiel. Il existe deux types de voleurs de temps :

Les voleurs de temps externes :

  • Le téléphone
  • Les interruptions (politique de la porte ouverte)
  • Les horaires des réunions et des rendez-vous non respectés
  • Les collaborateurs insuffisamment formés ou informés
  • La recherche de documents chez soi et chez les collaborateurs
  • Le non-respect des délais fixés aux collaborateurs
  • Les imprévus

Les voleurs de temps internes :

  • L’absence de dates limites auto imposées
  • Le perfectionnisme (attention excessive aux détails)
  • Une mauvaise définition des responsabilités
  • Une délégation insuffisante
  • Un retard à traiter les conflits
  • L’inaptitude à dire non
  • Une communication insuffisante ou excessive
  • L’indécision ou la décision trop rapide
  • Des priorités et des objectifs confus
  • La résistance au changement
  • Des intérêts dispersés, trop nombreux

Toute distraction amène à une perte de la concentration !

Gloria Mark, professeure du département d’informatique de l’Université de Californie à Irvine, également interrogée par Quartz, explique que nous mettons vingt-trois minutes et quinze secondes pour nous remettre au travail après avoir été interrompus.

Nous mettons vingt-trois minutes et quinze secondes pour nous remettre au travail après avoir été interrompus !!

Nous savons combien les distractions peuvent causer des erreurs. Qui n’a pas déjà reçu ou envoyer de nombreux mails en oubliant la pièce jointe pourtant bien précisée dans le message.

60 secondes, c’est le temps limite induisant une perte totale de la concentration. C’est donc également le temps limite que vous avez pour éloigner ou supprimer la distraction, sans quoi votre concentration deviendra nulle.

En moyenne, les employés qui utilisent leurs ordinateurs sont interrompus ou distraits toutes les dix minutes, soit 2,1 heures par jour et 546 heures par an !

3) Le mode multitâche, un mythe qui nous même la vie dure.

Les nouvelles technologies de l’information nous donnent l’impression de pouvoir faire plusieurs tâches en même temps. Un travailleur répond à un courriel tout en parlant au téléphone. Un autre assiste à une réunion tout en textant. D’où l’expression « multitâche », qui s’est rapidement invitée dans le vocabulaire courant.

Selon une recherche publiée récemment par une équipe américaine dans les Annals of Emergency Medicine, de même que selon Sylvain Baillet, professeur au département de neurologie et de neurochirurgie de l’Université McGill, le multitâche consiste à réaliser au moins deux tâches simultanément, c’est-à-dire que notre cerveau les traiterait exactement en même temps.

Les neurologues français Étienne Koechlin et Sylvain Charron, du Laboratoire de neurosciences cognitives de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), ont utilisé l’imagerie médicale pour analyser l’activité cérébrale de personnes en mode multitâche. Leur conclusion publiée dans Science en 2010 : le cerveau n’est pas en mesure de réaliser plusieurs tâches de manière strictement simultanée. En fait, plusieurs zones peuvent s’activer en même temps, mais le cerveau ne traitera qu’une seule tâche à la fois. La zone préfrontale, située à l’avant du cerveau, assure une forme de coordination et de planification, un peu comme un commutateur permettant au cerveau de passer d’une tâche à l’autre en quelques 100 millisecondes (soit 0,1 seconde).

Ce processus d’arrêt et de redémarrage constant de notre cerveau l’entrave dans son avancée. C’est d’ailleurs un phénomène connu sous le nom de « période réfractaire psychologique » : un temps de latence incompressible entre deux tâches et qui ralentit irrémédiablement le cerveau.

Faites le test :

  • Dans votre tête mettez en image mentale ces deux mots : PERFORMANCE ET MULTITACHE
  • Epelez ensuite ces mots sans les regarder, chacun leur tour le plus vite possible
  • Et maintenant, épelez de nouveau ces deux mots, le plus vite possible, mais une lettre de l’un puis un lettre de l’autre et ainsi de suite….
  • Une efficacité bien différente n’est pas ??

« Le cerveau nous permet de réaliser deux tâches simultanément si leur exécution est devenue automatique et inconsciente, grâce à l’apprentissage répétitif. C’est le cas lorsque nous marchons et discutons en même temps », explique cependant le Dr Baillet. Dans ces deux exemples, notre cerveau n’a plus besoin de mobiliser notre attention et notre conscience ; elles peuvent se concentrer sur une autre action.

Cela est d’autant plus facile lorsque les fonctions en jeu (ici, la motricité et le langage) ne sont pas en compétition. « Dès qu’on doit traiter des tâches faisant appel aux mêmes fonctions cérébrales, comme écrire un texto tout en tenant une conversation, le multitâche est impossible, sauf si l’une d’elles est automatique. Par exemple, il est possible de texter tout en chantant une chanson apprise par cœur », confirme Sylvain Baillet.

Le verdict, ce qu’on appelle multitâche est souvent l’illusion de faire plusieurs choses en même temps, alors qu’en réalité, notre cerveau saute rapidement d’une tâche à l’autre. Le cerveau multitâche est donc en grande partie un mythe, sauf dans le cas de tâches rendues automatiques par l’apprentissage, qui peuvent alors être réalisées simultanément.

Basculer entre les tâches conduit à une accumulation de stress, et il n’est pas étonnant d’apprendre que les gens névrotiques, impulsifs et sensibles au stress ont tendance à “switcher” entre les tâches plus que d’autres. Des universités et même de grosses entreprises se sont penchées sur le sujet (Microsoft notamment). Le bilan est sans appel, être multitâche à des conséquences dramatiques sur votre efficacité.

  • Réduction de votre productivité de 40 %
  • Qualité du travail et de la tache diminuer aussi
  • Concentration diminuer donc moins de connexions neuronales. Esprit éparpillé. Si je vous dis que nous perdons jusqu’à parfois 2h par jour à cause des distractions

Le multitâche nécessite beaucoup de mémoire tampon. C’est cette même mémoire qui assure le maintien provisoire d’informations qui doivent être traitées ultérieurement.

Mais lorsque votre cerveau est à court de mémoire temporaire, la capacité à penser de manière claire et créative est altérée.

En 2005, une étude de TNS commandée par Hewlett Packard montrait ainsi que les individus qui tentaient de jongler entre leurs messages (SMS, mails, téléphone) et leur travail voyaient leur QI baisser de 10 points, soit plus qu’après avoir fumé du cannabis (-4 points de QI) !

Réaliser plusieurs tâches décisives  » en même temps  » est neurologiquement impossible car les zones du cerveau qui contrôlent l’exécution des tâches fonctionnent alors en série, employant de nombreux réseaux qui se concurrencent entre eux.

Sans rentrer ici dans les détails de fonctionnement du cortex pré-frontal et des noyaux gris centraux que les neuroscientifiques découvrent un peu plus chaque jour, sachez que votre cerveau,  » accro  » au multitâche comme au sucre, à la nouveauté ou aux écrans, vous donne une sensation agréable de maîtrise et de puissance à coups de dopamine, alors qu’en fait toutes vos capacités chutent considérablement sans que vous ne vous en rendiez compte : votre concentration, la hiérarchisation, la pondération des informations perçues, votre mémoire de travail, votre recul face à des tentatives de persuasion, la fiabilité de vos prises de décision et votre flexibilité pour agir.

EFFICIENCE : Utiliser le moins d’énergie pour chaque tache réalisée.

1) Les horizons temporels. Notre cerveau traite le temps de façon séquentiel.

Le cerveau perçoit l’écoulement du temps et le découpe. Les horizons temporels sont les différentes plages de temps estimées par le cerveau. Une activité est appréhendée différemment selon cette estimation. Si le délai est court, nous ressentons une certaine pression ; à un horizon plus éloigné nous sommes moins impactés.

Par exemple : une tâche supplémentaire à accomplir aujourd’hui vient perturber mon organisation, cela peut être paralysant dans un emploi du temps surchargé alors que ça me semble acceptable à gérer dans un délai de 10 jours. Ce délai nous ouvre les chemins des possibles. Notre cerveau ne fait pas de rejet, il semble que ce moment soit assimilé comme assez lointain pour nous permettre de trouver une solution. La limite de temps qui vous parait acceptable est votre horizon temporel. La méthode met à profit ce ressenti pour gérer le temps sans stress.

Ainsi, l’organisation doit permettre de libérer le cerveau (toutes les tâches sont listées), de profiter d’une meilleure concentration et d’utiliser les horizons temporels pour établir un ordre de priorité à 3 niveaux :

  • A faire aujourd’hui
  • A faire dès que possible
  • A faire plus tard

Tout commence par la liste des tâches. Mais cette fameuse « to do list » peut parfois sembler interminable, étouffante et inutile. Les 3 horizons viennent lui donner tout son sens en l’ajustant avec un nombre de tâches réalisables par jour et en dégageant le temps nécessaire pour les accomplir.

Voici comment faire :

1- Trier vos tâches selon les 3 horizons temporels pour savoir ce que vous avez à faire et à quel moment.

  • « A faire aujourd’hui» : inscrivez dans la première liste ce que vous devez faire impérativement aujourd’hui.
  • « À faire dès que possible » : cette seconde partie dresse les actions à réaliser dans un délai de 7 jours. L’une d’entre elles peut être exécutée aujourd’hui si la liste du jour est achevée.
  • « À faire plus tard » : cet horizon est vaste, de 10 jours à un an si besoin.

2- Compléter chaque liste au fil du temps afin :

  • De libérer votre esprit,
  • De ne rien oublier,
  • Et de pouvoir moduler votre organisation en fonction des nouvelles contraintes qui arrivent.

3- Limiter le nombre de tâches :

  • 4 ou 5 dans la liste « A faire aujourd’hui ».
  • 15 ou 20 dans celle intitulée « À faire dès que possible ».
  • La liste « À faire plus tard » n’est pas limitée.
2) Les heures de super-puissances. Apprendre à utiliser le focus et la concentration.

Notre capacité de concentration avoisinerait les 90 minutes. Au-delà, le cerveau se fatigue et se disperse. Sur cette plage de 90 minutes, notre attention est à son maximum après 25 minutes d’une même activité. Puis, elle baisse peu à peu, la lassitude commençant à nous envahir au bout de 75 minutes.

Le but de l’exercice de superpuissance est donc de se concentrer sur une seule tache à la fois, et de maintenir son attention sur des plages de 90 min maximum, entrecoupées de pauses régulières.

On voit peu à peu nos capacités de concentration et d’attention en profondeur s’améliorer dès qu’on apprend à dompter les interruptions, ou qu’on soigne notre addiction au multi tasking. De 3 minutes maximum, on redécouvre petit à petit le plaisir d’être absorbé par une tâche complexe 10 minutes de suite, puis 30 minutes, et parfois jusqu’à 1 heure pour les plus attentifs d’entre nous !

Mais les arbres ne poussent pas jusqu’au ciel. Nous sommes évidemment incapables de maintenir une concentration et une attention parfaites pendant 8 heures d’affilées. Les lois de la biologie et de la physique nous imposent une limite à la durée maximale d’une concentration totale.

La technique Pomodoro

La technique Pomodoro continue de rencontrer un énorme succès pour aider à se protéger des interruptions.

Le succès de cette technique consiste à mettre une alarme en forme de tomate (Pomodoro en italien) dans X minutes. Puis on vous invite à ne pas diverger de vos tâches prévues avant que l’alarme ne retentisse…

Voilà comment périodes de concentration et périodes de repos s’organisent en Pomodoro :

  • Se concentrer pendant 25 minutes (c’est la durée du Pomodoro)
  • Prendre un repos de 5 minutes
  • Tous les 3 Pomodoros, prendre un repos plus long de 15 ou 20 minutes
3) Le pouvoir de l’immobilité

Ne pas sacrifier ses temps de repos. Il a l’air parfaitement anodin, et pourtant, ce principe est crucial. Il concerne aussi bien les pauses pendant la journée que le repos de fin de journée.

Ne rien faire est souvent mal vu. Pourtant, c’est indispensable à notre survie ! Ce ne sont pas des paresseux qui l’affirment, ce sont les scientifiques !

Quand nous ne faisons rien, notre cerveau se met en mode « par défaut » : il fait le tri entre toutes les informations dont il dispose. Et ça, c’est absolument nécessaire.

C’est la découverte très surprenante effectuée par une équipe de chercheurs de l’Inserm dirigée par Jean-Philippe Lachaux et Karim Jerb.

Le réseau du mode par défaut (MPD) désigne, en neurosciences, un réseau constitué des régions cérébrales très actives, lorsqu’un individu n’est pas focalisé sur le monde extérieur, et lorsque le cerveau est au repos. Ces régions étant identifiées comme celles de la créativité, de l’intuition, et de la consolidation mémorielle.

Cerveau en mode travail et réflexion

Cerveau en mode vagabondage ou repos 

EQUILIBRE PRO ET PERSO : Savoir où mettre l’énergie et quand.

1) Comment le sommeil rythme notre temps.

La journée de travail commence la veille au soir. De nombreux tests sur les fonctions cognitives montrent en effet que le sommeil influe directement sur la productivité. Comment favoriser un bon sommeil ? En se mettant au lit avant 22 heures. Les hormones du sommeil et de l’éveil sont produites simultanément dans la glande pinéale, au cœur du cerveau, entre 22H et 6H du matin. Être éveillé dans cette tranche horaire perturbe leur production, et, au bout du compte, la productivité. Il convient donc de se coucher tôt, ce qui impose d’adopter une routine du soir apaisante. En clair : pas de mobile après 19h, pas d’exercice physique non plus le soir et le moins possible de télévision. Favoriser la lecture ou la musique dans une atmosphère calme.

La glande pinéale dans le cerveau produit 3 hormones entre 22H et 6H du matin si on est couché : la mélatonine qui protège les neurones de la destruction par les radicaux libres, la 6-methoxy harmalan qui est l’hormone de la veille et la valentonine qui est la véritable hormone du sommeil comme l’ont montré les travaux du docteur français Jean Bernard Fourtillan.

2) Notre cerveau est plus gros le matin de 0,44%

Faire son travail personnel avant l’heure du déjeuner. Limiter toute sollicitation avant midi. Et voici pourquoi. L’analyse des radiographies de plusieurs milliers de patients atteints de la maladie d’Alzheimer au Canada a montré que le cerveau du matin était plus volumineux que le cerveau du soir.

La différence est certes minime : 0,44%. Pourtant, elle est comparable à celle qui différencie le volume d’un cerveau normal de celui d’un cerveau atteint de la maladie d’Alzheimer au même moment de la journée. Les fonctions cognitives du cerveau atteint d’Alzheimer sont perturbées.

Conclusion, le travail du cortex préfrontal est optimal le matin : plus de créativité, plus de capacité à prendre de bonnes décisions, surtout après une bonne nuit de sommeil, etc. Pour mettre à profit cette découverte majeure, il faudrait filtrer au maximum les sollicitations le matin, et consacrer l’après-midi à des tâches telles que la communication : réponse aux messages électroniques, participation aux réunions, négociations, etc.

Ce principe n’a pas besoin d’être appliqué de manière rigide. A la fin de chaque heure, il est possible de répondre à un ou deux massages urgents. De même, on peut finir un rapport au beau milieu de l’après-midi. Avec cette répartition des tâches et activités, la productivité et la qualité du travail sont au rendez-vous. Plus besoin de travailler tard, lorsque le cortex préfrontal est moins performant et la fatigue neuronale perceptible.

 Avec mes meilleures intentions !

Alexandre ANTONIENKO

www.institut-alpha.fr

DONNER DU SENS A LA SITUATION ACTUELLE

LA SITUATION AUJOURD’HUI

La seule crise qui se met en place est une crise de confiance et de sens

Le plus important dans toute forme de crise, c’est de prendre conscience de l’application de la confiance et du sens de nos actions dans notre processus de réussite présente et future. L’idée n’est pas de tomber dans la naïveté et d’éviter des mécanismes cérébraux de fuite ou de lutte, dus à une mauvaise gestion de soi.

Nous devons élargir notre champ de conscience de de l’inconfort.

Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement.” Francis BLACHE

A la fois inédit, inquiétant, incertain, évolutif, complexe et stressant, le contexte de cette crise que nous traversons a par exemple entraîné une généralisation du télétravail pour une durée indéfinie, sans que les entreprises y soient préparées. Ce télétravail massif et permanent à entraîné une perte de repères, une perméabilité accrue entre vie professionnelle et vie familiale, une transformation des relations entre collaborateurs et managers, un bouleversement des priorités, la quête d’une nouvelle direction, d’un nouveau sens…

Le “sens au travail” : une notion difficile à cerner

Si la majorité des personnes interrogées (87 %) reconnaissent accorder de l’importance “au sens du travail”, il est plus complexe de proposer une définition professionnelle concrète ou unique pour cette notion. En effet, les définitions se multiplient et se confrontent à la diversité des engagements et des motivations des collaborateurs.

L’impact de la culture managériale d’une entreprise sur  la vie et le bien-être des salariés n’est plus à démontrer. Pour autant, dépasser la quête sèche de performances et les procédures internes reste difficile, d’autant plus que l’entreprise est importante. Parler d’humain et de sens serait même ésotérique dans certaines d’entre elles.

Même si la perception du sens et de l’utilité de leur travail reste très personnelle et subjective, évaluée à hauteur de leurs aspirations personnelles, les salariés sont en attente d’un cap à suivre, donné par le management. Le sujet est aussi important que sensible, voire philosophique.

Regardons donc le contexte sous un regard différent

Marc Halévy (Physicien et Philosophe) nous dit de la situation actuelle : “Le monde est en train de changer radicalement, nous sommes en train de vivre un basculement sociétal extraordinaire, nous changeons de monde et c’est une très bonne nouvelle, c’est une chance inouïe car nous allons avoir la possibilité de créer un nouveau monde comme ça arrive une fois tous les 550 ans en moyenne. C’est maintenant et c’est pour nous ! »

Le monde ne sera plus jamais celui d’avant le COVID19. Nous avons pris ou fini de prendre conscience d’un grand bouleversement. La crise pandémique est un déclencheur d’un processus incontournable, pressenti et annoncé par quelques prospectivistes dont Marc HALÉVY justement.

Cette crise est une opportunité de bifurcation ; elle n’est pas la dernière. D’autres “crises” viendront surement !
Le monde vit une mutation paradigmatique comme ce fut le cas à la Renaissance et avant cela lors de l’effondrement du rêve carolingien ou de la chute de l’empire romain. Et c’est à nous tous, à chacun de retrouver le sens profond et la vision qu’il va choisir.

COMPRENDRE LE SENS

Qu’est-ce que le sens ?

Une direction, une certitude que ce que nous vivons a une signification. Lorsque nous vivons un évènement sans en trouver le sens ou que nous faisons face à une injustice, nous nous sentons vite impuissant.

Le sens de la vie pour Viktor Frankl

Viktor Frankl, un psychiatre autrichien, fut l’un des rares survivants des camps de la mort nazis pendant la seconde guerre mondiale. À travers son expérience infernale de l’holocauste, il a développé une approche psychothérapeutique qu’il a nommé la logothérapie (logos signifie « raison » en grec.)

Selon Viktor Frankl, c’est le sens que nous donnons à notre vie qui motive et qui oriente nos actions. Un manque de sens peut donc rendre très malheureux.

Le sens est apporté par deux facettes importantes :
  • La conscience de nos actes. (Pourquoi j’agis)
  • La confiance vers la direction donnée. (Quelle est ma vision et mon objectif)

DONNER DU SENS

Et trop souvent nous imaginons que le sens est extérieur à nous même, comme si il devait être apporter par l’entreprise ou par le manager. Alors nous changeons sans cesse de voie pour espérer trouver ce sens. Mais le sens ne se trouve pas, il s’incarne !

  • La conscience de nos actes.

Prenez de la hauteur  

Trouver le sens passe par une analyse de la situation en-dehors de la zone d’angoisse que cela a suscité. Donner sens c’est accéder à ce que l’évènement a de positif au-delà du moment présent. Ce que cela pourrait vous permettre de faire, les impasses que cela vous évite. Vous ne saurez jamais comment aurait été votre chemin si vous aviez poursuivi dans telle ou telle voie, vous l’imaginez, mais cela reste de la spéculation. Et parce que nous ne savons pas, notre seul choix est de faire confiance. En soi, à la vie, au hasard qui n’est pas le hasard. Ce qui arrive a un sens pour celui qui le cherche. Pour celui qui sait construire même sur des ruines.

Être au service des autres

Que manquerait-il au monde si mon entreprise n’existait pas ? Il est de la responsabilité de chacun de clarifier ce qui important pour lui, et de reprendre en main son estime personnelle.

Le sens de nos actes prend sa source dans le sens du service que nous apportons aux autres. Le but de toute vie de toute recherche de sens profond ne répond qu’a une seule et unique condition, se mettre au service des autres. Qu’est je envie d’offrir à mes clients, à mes amis, à mes proches ? Ici je ne parle parle d’objets matériels mais d’énergie. De ce que je vais dès à présent choisir de

  • La confiance vers la direction donnée.

Choisir son attitude

Quelles que soient les difficultés relatives à une situation, nous pouvons toujours choisir d’en faire une occasion de grandir ou, au contraire, une occasion de souffrir davantage.

Nous pouvons choisir le découragement et décider de cultiver la souffrance, mais nous pouvons surtout modifier notre manière de voir notre souffrance. Nous pouvons voir ainsi, dans chaque épreuve, une occasion de grandir.

Faire le choix d’Être optimiste et confiant !

L’optimisme et le pessimisme reposent sur des styles de pensée différents pour expliquer les événements de la vie, comme les succès et les échecs. Ils activent chacun des zones spécifiques dans leur cerveau. Ces styles de pensée sont aussi étroitement liés au niveau de confiance en soi et d’estime de soi, et donc à la capacité de maintenir une activité cérébrale pré-frontale dominante pour activer le mode adaptatif, et non le monde mental automatique. L’optimisme est ce qu’on appelle en psychologie une disposition d’esprit, c’est-à-dire une tendance spontanée de l’individu.

En outre, c’est une construction, autrement dit une façon de percevoir la réalité qui n’a rien de factuel. L’individu optimiste à tendance à attendre de bonnes choses de la réalité, et le pessimiste plutôt de mauvaises choses de la même réalité. Il se base sur un équilibre entre deux grandes habitudes mentales, possible grâce à l’équilibre de nos deux zones cérébrales corticales, droite et gauche : Être REALISTE et être POSITIF.

C’est comme si nous avions deux types de carburants, et qu’un bon dosage des deux permette de donner à notre moteur une performance optimale !!

  • Un « hyper réaliste » tombera dans le PESSIMISME
  • Un « hyper positif » tombera lui dans la REVERIE

Être optimiste dépend donc de notre capacité de préserver un bon sens couplé d’un mental progressiste. L’optimisme repose sur la façon dont on considère les causes des événements qui nous arrivent. Chacun de nous a des habitudes de réflexion sur les causes des événements qui surviennent dans notre vie. Seligman les nomme les “styles explicatifs“. Le style explicatif s’acquiert dans l’enfance et, sans intervention explicite, il dure toute la vie.

Être en cohérence avec mes valeurs

Une valeur nous donne des ailes, c’est ce qui nous meut… car elle représente un idéal, une qualité morale, qui est importante pour nous et que nous aimerions retrouver chez l’autre. Définir ses valeurs est primordial pour donner du sens et peut nous aider à repérer ce qui est à l’origine d’une insatisfaction, d’un agacement, d’une colère, d’un ressentiment et aussi d’une joie, d’un plaisir, d’une satisfaction personnelle, d’un bonheur… Si nous ne sommes pas alignés à nos valeurs, nos actions et notre motivation en pâtiront. Mais encore faut-il les connaître et en avoir conscience.

Choisir ma vision et la choyer et la partager

La vision amène l’équilibre. Elle donne les sens de nos actions pour notre inconscient. Elle est induite par notre représentation du futur, et par le choix de se que nous désirons atteindre.

La façon dont je me représente la situation et mon avenir, programmera la façon dont je vais agir, ressentir et gagner en pouvoir personnel.

Refusez la fatalité, c’est une vision qui amène à la perte de sens et d’optimisme !

Avec mes meilleures intentions,

Alexandre ANTONIENKO

MAINTENIR UN SOMMEIL REPARATEUR

Parfois considéré par certaines philosophies de réussite, comme une perte de temps, dormir est primordial au bon fonctionnement de l’organisme et à la bonne régénération des cellules. Notre organisme produit de nouvelles cellules, aussi bien corporelles que cérébrales, pour remplacer les cellules mortes, et préserver notre intégrité.

Quant au cerveau, il profite de la phase de sommeil pour trier et consolider les informations qu’il a reçu tout au long de la journée. En effet, on assimile ce qu’on a appris durant la journée pendant la nuit. De ce fait, mauvais sommeil est synonyme de mauvaise assimilation des informations. Mal, ou ne pas assez dormir, à des conséquences importantes sur la cognition, la concentration et sur l’apprentissage. En dormant mal ou pas suffisamment, vous serez facilement distrait et aurez plus de difficultés à rester concentré sur une tâche. Manquer de sommeil provoque en outre irritabilité, impatience, stress, anxiété…

1) Comprendre le sommeil et l’insomnie

L’insomnie

On parle d’insomnie devant des troubles du sommeil de type :

  • Troubles de l’endormissement (mettre plus de 30 minutes pour s’endormir)
  • Réveils nocturnes au cours de la nuit : au moins deux éveils par nuit avec difficultés pour se rendormir
  • Réveil trop précoce : se réveiller au moins une heure avant l’heure choisie avec impossibilité de se rendormir
  • Sommeil non récupérateur ou réparateur

Les insomnies transitoires se manifestent sur un court terme (trois semaines au maximum). Elles ont généralement des causes facilement identifiables (mauvaise hygiène de sommeil, consommation de substances excitantes, évènements de vie stressants, affections médicales, changements environnementaux).

Les insomnies chroniques sont des perturbations du sommeil qui se manifestent depuis plus de trois semaines et dont les causes sont multifactorielles et souvent moins facilement identifiables.

Le cycle circadien

Concrètement, presque toutes les fonctions de l’organisme sont soumises au rythme circadien, c’est-à-dire à un cycle de 24 heures. Ainsi, les troubles de ce rythme peuvent avoir des conséquences aussi bien sur le sommeil que sur le métabolisme, le fonctionnement du système cardiovasculaire, du système immunitaire.

Des fonctions de l’organisme aussi diverses que le système veille/sommeil, la température corporelle, la pression artérielle, la production d’hormones, la fréquence cardiaque, mais aussi les capacités cognitives, l’humeur ou encore la mémoire sont régulées par le rythme circadien (de circa : « proche de » et diem : « un jour »), un cycle d’une durée de 24 heures.

Grâce à l’horloge circadienne, la sécrétion de mélatonine et valentonine, débute en fin de journée, le sommeil est profond durant la nuit, la température corporelle est plus basse le matin très tôt et plus élevée pendant la journée, les contractions intestinales diminuent la nuit, l’éveil est maximal du milieu de matinée jusqu’en fin d’après-midi, la mémoire se consolide pendant le sommeil nocturne

Ce rythme circadien est endogène, c’est-à-dire qu’il est généré par l’organisme lui-même, mais il est influencé par des conditions exogènes.

C’est une horloge interne, nichée au cœur du cerveau, qui impose le rythme circadien à l’organisme, tel un chef d’orchestre.  Chez l’humain, cette horloge se trouve dans l’hypothalamus. Elle est composée de deux noyaux suprachiasmatiques contenant chacun environ 10 000 neurones qui présentent une activité électrique oscillant sur environ 24 heures.

L’horloge interne est donc resynchronisée en permanence sur un cycle de 24 heures par des agents extérieurs. Plusieurs synchroniseurs agissent simultanément. Les plus puissants d’entre eux sont :

  • La lumière
  • L’activité physique
  • La température extérieure.

Les troubles du sommeil

Lorsqu’il y à dysfonctionnement du cycle circadien, cela provoque des troubles divers, notamment du sommeil. La classification internationale des troubles du sommeil distingue différents types de troubles des rythmes circadiens du sommeil, dont les plus fréquents sont :

  • L’avance de phase: les individus s’endorment très tôt, par exemple vers 20 h, et se réveillent très tôt, par exemple vers 4 h du matin. Ce phénomène s’observe davantage chez les personnes âgées, mais il peut aussi s’observer à tous les âges.
  • Le retard de phase: les individus s’endorment très tard, au milieu de la nuit et s’éveillent spontanément en fin de matinée, s’ils en ont la possibilité. Ce syndrome émerge souvent au cours de la puberté et il est relativement fréquent chez les adolescents et les jeunes adultes.
  • Le libre court est un phénomène fréquent chez les personnes aveugles, mais mal diagnostiqué et traité.

Dans les cas d’avance ou de retard de phase, les personnes sont incapables de s’endormir et de se réveiller aux heures voulues.

Les cycles de sommeil

Le sommeil diffère d’un individu à l’autre. La moyenne se situe entre 7 à 8 heures par jour.

Le sommeil est constitué de plusieurs cycles, chacun d’une durée de 90 minutes, composés de 3 phases distinctes. La première est un phase appelée  « sommeil léger » (récupération mentale).. Puis arrive celle que l’on appelle la phase de «sommeil lent-profond» (récupération physique de la journée). Elles sont suivies de la phase dite de «sommeil paradoxal» (Assoupissement et sérénité). Les troubles du sommeil vont ainsi perturber ces phases, et de ce fait altérer la qualité de la nuit passée.

Un sommeil récupérateur intervient lorsque la personne a traversé un minimum de 4, au mieux 5 de ces cycles de 3 phases de 90 min, comme dans le schéma ci-dessous.

La durée normale d’endormissement est estimée à environ 30 minutes. Plus de 2 heures, c’est anormal. Il peut s’agir d’un syndrome de retard de phase ou d’une insomnie d’endormissement.

2) La glande pinéale

La qualité du sommeil, et la bonne régulation des cycles de sommeil dépendent de la production d’hormones spécifiques, produites par une glande, elle aussi spécifique, la glande pinéale ou épiphyse. Cette production d’hormones du sommeil s’effectue de manière optimale et naturelle entre 22h à 6h du matin. Deux hormones qui sont indispensables à l’état de sommeil, et à la récupération cellulaire :

  • La Valentonine: L’hormone du sommeil et de la veille.
  • La Mélatonine : pour la récupération cérébrale et la régénération cellulaire.

Notre glande pinéale est aujourd’hui calcifiée par nos habitudes alimentaires et comportementales, induisant un dérèglement significatif de notre production hormonale nocturne. Cette calcification est notamment induite par des tueurs de sommeil.

Les tueurs de sommeil

– Le stress: Le stress et l’anxiété induisent un état d’hyper-éveil, qui, souvent, contrarie l’endormissement et fragilise le sommeil.

– L’acidité et l’inflammation du corps : L’intestin renferme l’horloge interne qui commande nos périodes de veille et de sommeil. L’alternance jour-nuit, l’alimentation, notamment la composition des repas, influence donc aussi le sommeil. L’inflammation est une réaction normale de défense de notre système immunitaire lorsqu’il est attaqué par des agents pathogènes. Le processus inflammatoire se caractérise par une série de réactions chimiques qui crée un stress oxydant et aboutit à la production de radicaux libres. Plusieurs facteurs permettent à l’inflammation de s’installer durablement dans l’organisme. L’alimentation en fait partie. Certains aliments et nutriments sont connus pour favoriser cet état inflammatoire. Une inflammation chronique se traduit par une fatigue journalière et une incapacité de trouver un sommeil réparateur.

– La lumière : La lumière est captée au niveau de la rétine par un groupe de cellules photoréceptrices particulières : les cellules ganglionnaires à mélanopsine, sensibles au bleu. La lumière perçue par la rétine est transmise directement aux noyaux suprachiasmatiques qui relaient l’information jusqu’à la glande pinéale, qui secrète la mélatonine et la valentonine. Le signal transmis à l’horloge interne provoque la remise à l’heure du cycle pour le synchroniser sur 24h. C’est donc l’exposition à la lumière pendant la journée et l’obscurité pendant la nuit qui permettent de synchroniser l’horloge biologique à la journée de 24 heures. Alors que l’on croyait, il y a une vingtaine d’années, qu’il fallait des niveaux de lumière supérieurs à 1 000 lux pour affecter l’horloge, les études récentes montrent que quelques dizaines de lux suffisent : de simples bougies peuvent bloquer la sécrétion de mélatonine! L’effet de la lumière sur l’horloge dépend aussi de son spectre (sa couleur) et sera d’autant plus important qu’il sera riche en longueurs d’ondes bleues (~460-500 nm). L’exposition à la lumière le soir retarde l’horloge biologique, et donc la production de mélatonine et l’endormissement

3) Solutions pour un sommeil récupérateur

– Faites vraiment attention à la lumière

La lumière bleue des écrans bloque votre sécrétion de mélatonine, et de valentonine, décale votre horloge interne et retarde votre endormissement. Et tout ça sans même que vous vous en rendiez compte. Résultat, un sommeil raccourci et moins réparateur. Votre fatigue au réveil vous le rappelle le matin. Evitez les écrans le soir 30 min avant le coucher et remplacez les plus plutôt par un rituel d’endormissement apaisant pour préparer le sommeil. Tamisez le plus possible votre environnement le soir.

– Repérez les « portes » du sommeil et allez-vous coucher

Parfois schématisés par des trains de sommeil, les cycles de sommeil peuvent vous informer de votre porte personnelle. Vous les ressentez chaque soir via les symptômes de la somnolence : bâillements, paupières lourdes, yeux qui piquent… L’idéal pour bien démarrer une bonne nuit de sommeil réparateur ? Être prêt à monter dans le train à l’heure où il passe en gare. Une fois la porte identifiée, vous pouvez alors calculer votre démarrage en fonction du cycle circadien de 22h et savoir si vous êtes en avance ou en retard de cycle. Mais aussi savoir le meilleur moment pour vous pour vous coucher.

Si votre porte se situe aux alentours de 22H30, vos cycles de sommeil vous donneront se calcul :

22h30 plus 5 x 90 min de cycle de sommeil = 6h00 au réveil, pour un sommeil réparateur.

A vous de calculer votre porte avec les cycles pour optimiser votre récupération.

Et si 4 cycles vous suffisent, alors votre réveil idéal se situera pour le même exemple à 4h du matin.

Il n’y a rien de pire qu’un réveil qui vous sort du lit alors que vous étiez en sommeil profond, ou léger N2

– S’hydrater régulièrement

Une étude scientifique menée par des chercheurs de l’université de Pennsylvanie (États-Unis) suggère que l’hydratation pourrait bien être un facteur clé pour passer de bonnes nuits de sommeil.

L’étude porte sur une population de 20 000 personnes, des Américains et des Chinois tous âgés de 20 ans. Ceux qui dormaient seulement six heures par nuit étaient 16 à 59 % moins bien hydratés que ceux qui dormaient huit heures. Les tests ont été menés à partir d’analyses d’urines, plus concentrées chez les personnes déshydratées.

Le cerveau est composé à 80% d’eau. Plusieurs études, réalisées chez des sujets sains, ont également cherché à évaluer les effets de la privation d’eau sur les performances cognitives et les fonctions motrices : stress, états d’humeur, temps de réaction volontaire, mémoire à court et long terme, attention, arithmétique… Il en découle qu’un niveau de déshydratation de 2 % est suffisant pour entraîner une altération de nos fonctions et de nos performances.

– Alcalinisez votre corp et évitez tous les éléments acidifiants ou pro-inflammatoires.

Aliments acides : Sucre, café, thé, jus d’orange, produits laitiers. Les aliments acidifiants, qui n’ont pas un goût acide mais génèrent des acides lors de la digestion seront à éviter également. C’est le cas des protéines animales et végétales (légumineuses), des sucres raffinés et de la farine blanche.

Aliments pro inflammatoires : huiles végétales de tournesol et huiles hydrogénées.

Contrairement aux idées reçues associées à la sieste post déjeuner le midi, la digestion retarde l’endormissement. Le soir, n’allez pas au lit sans manger mais prévoyez le temps de la digestion avant d’allez vous coucher. Privilégiez également les aliments à base de glucides lents (pommes de terre, riz, pain, pâtes), qui favorisent le sommeil. Évitez par contre viande rouge et protéines qui favorisent l’éveil

Aliments riches en sérotonine, précurseur des hormones du sommeil : La sérotonine est un neurotransmetteur présent dans le système nerveux central, la muqueuse du système digestif ainsi que dans les plaquettes sanguines. La synthèse de la sérotonine est effectuée dans les neurones à partir d’un acide aminé portant le nom de tryptophane, celui-ci est directement apporté par l’alimentation.

Elle est impliquée dans la régulation de notre horloge interne et dans la motilité intestinale, c’est-à-dire dans la capacité des intestins à produire des mouvements

Aliments riches en tryptophane : Morue, Amande, Noix de cajou, Banane.

– Attention aux pensées du soir !

Pour créer les cycles de sommeil, notre cerveau modifie ses ondes cérébrales.

Les ondes cérébrales baissant en fréquence, nous entrons progressivement dans le monde de l’inconscient. L’hypnose à justement pour effet d’abaisser les ondes cérébrales et d’ainsi pouvoir apporter un communication directe avec l’inconscient.

Mais vos pensées du soir ont le même effet. Elles emportent dans l’inconscient ce qui doit être consolidé en priorité.

Alors prenez toujours soin de vous endormir avec des idées saines, des pensées inspirantes.

Et non avec des tracas que vous allez consolider et renforcer.

Rien ne vaut une lecture inspirante avant de s’endormir.

– L’autohypnose

Par exemple, vous pouvez utiliser votre imagination et vous visualiser en train de mettre vos préoccupations dans un sac, l’une après l’autre. Imaginez ensuite que vous fermez ce sac et que vous le posez sur votre table de nuit. Je vous ai préparé également un audio hypnose pour vous aider.

– Exercice physique

Il vaut mieux avoir une pratique régulière à petites doses qu’une pratique intense mais brutale. L’intérêt est de pouvoir poursuivre sur la longueur, et la pratique ponctuelle intensive peut créer un trop plein d’excitation nocif. Rien à craindre si vous n’êtes pas un grand sportif, il suffit de bouger ! Vous n’êtes pas obligé(e) de vous inscrire en club de sport. Trouvez un sport ou une activité qui vous fait bouger et qui vous plaît. Variez aussi les plaisirs : allez chercher le pain à vélo, jouer dans le jardin avec les enfants… L’important est de se détendre, pour pouvoir enfin ressentir la délicieuse « bonne fatigue ».

Avec mes meilleures intentions

Alexandre ANTONIENKO

DEVELOPPEZ UN CERVEAU RESILIENT !!

Le mot « résilience » représente un concept qui a été mis en lumière au cours des dernières décennies.

Nous avons pu le constater à de nombreuses reprises et sous diverses formes. Par exemple : nous pouvons avoir trois frères et sœurs, trois enfants ayant subi la perte traumatique de l’un ou des deux parents. Dans des circonstances et des environnements identiques, ces enfants peuvent grandir en montrant un comportement très différent. Certains d’entre eux traîneront cette blessure traumatique et l’exprimeront à travers des comportements problématiques, une faible estime de soi, de l’anxiété, des difficultés d’apprentissage, etc.

D’autres, en revanche, peuvent développer une attitude plus adaptative pour eux-mêmes, maintenant l’équilibre psychologique malgré le traumatisme. Tout cela nous force à nous demander pourquoi.

En nous tous, quelque chose demande à être accompli ?

Nous sommes tous les témoins et les victimes d’un monde en transformation.
Instabilité, crises, surinformation, chacun de nous doit urgemment prendre conscience de ce qui fera pencher favorablement le poids de la balance, vers une évolution positive de tous les événements auxquels nous sommes confrontés.

Développer un cerveau résilient est un objectif qui, lorsqu’il est atteint, a une valeur inestimable. Nous savons que nous sommes tous capables de choses extraordinaires, même lorsque tout semble perdu, ou que notre environnement est insécuritaire ou critique.

Viktor Frankl (professeur autrichien de neurologie et de psychiatrie) a déjà défini pour nous les bases de la résilience dans plusieurs de ses ouvrages. Il l’a fait en nous apprenant, par exemple, comment certaines personnes arrivent à faire face à l’adversité grâce à leurs forces intérieures, à leurs buts et à leurs approches.

En réalité, la résilience est une attitude, nourri d’un profond sentiment de confiance et de foi. Elle donne forme à un cerveau plus fort, doté d’une meilleure résistance au stress, et de fonctions exécutives plus habiles, grâce à des connexions très spécifiques.

L’effort en vaut la peine, car notre avenir à tous en dépend !

La neurobiologie de la résilience.

Début 2016, la revue « Nature » a publié une étude intéressante sur la neurobiologie de la résilience. Elle explique que cette capacité est liée à une série de zones cérébrales très spécifiques : le néocortex cérébral ; et, au niveau sous-cortical, le complexe amygdalien, l’hippocampe et le locus céruléen.

Lorsque nous faisons face à l’adversité, notre cerveau expérimente stress et angoisse émotionnelle. Ainsi, ce type de réponse s’initie et se prépare dans un lieu très concret : l’amygdale.

Cette structure est la responsable de nos réponses associées à la peur, et c’est elle aussi qui envoie les messages nécessaires au cerveau pour qu’il libère de l’adrénaline et du cortisol au plus vite, afin de pouvoir nous préparée à la fuite ou à la lutte.

Or, lorsque l’amygdale, cette sentinelle de la peur, prend le contrôle, il se passe quelque chose de très caractéristique : le cortex préfrontal perd sa fonctionnalité. Autrement dit, notre capacité à analyser la situation de manière objective ou à réfléchir au problème diminue complètement. Nous nous laissons porter par cette séquestration émotionnelle dominée par la crainte sans être capables de voir une quelconque issue, sans disposer de ce calme interne grâce auquel construire une voie d’évasion.

Si nous étions capables de tous développer un cerveau plus résilient, cet coupure du cortex préfrontal serait inexistant, et notre capacité d’adaptation totale. Car la résilience implique fondamentalement de calmer l’amygdale pour activer le cortex préfrontal. De réduire le stress pour développer une neurologie plus ouverte, réfléchie et forte.

S’adapter au mieux à chaque situation que l’on traverse !

1) Sortir à tout pris du mode automatique : N’adhérez jamais à des jugements ou de préjugés établis par des discours intérieurs, des pensées négatives, ou des personnes dont l’intention ne vous alignent pas à un modèle d’accroissement personnel.

2) Calmer l’amygdale et à renforcer le cortex préfrontal (à savoir les fonctions exécutives et d’adaptatives) : Dès qu’une expérience négative apparaît, la première réaction à avoir consiste à respirer consciemment pour réactiver le cortex préfrontal. La cohérence cardiaque restant une des meilleures techniques.

3) Connectez avec le moment présent : Cette habitude améliore également la connexion cérébrale pré frontale, libère le stress et favorise le renforcement des fonctions exécutives. Introduisez cette pratique dans votre vie le plus vite possible. Plus votre attention se portera sur le présent et les actions les plus justes à poser, au présent, et plus votre cerveau se régulera dans les fonctions adaptatives, et non défensives.

4) Maintenez des comportements sociaux sains, et favorisez toujours la connexion avec des personnes de confiance, et confiantes. Ainsi, votre environnement social sera une source de résilience extérieure, par comparaison et inspirations.

Vertueusement !

Alexandre ANTONIENKO

MANAGERS, 5 RELATIONS CEREBRALES DES NOUVELLES GENERATIONS A CONNAITRE

1) Aperçu des générations depuis les Baby-boomers jusqu’à la génération Z

Les « sociologues » distinguent la société du 21ème siècle en 4 types de générations :

  • Les Baby-boomers, personnes nées entre 1946 et 1965,
  • La génération x, personnes nées entre 1965 et 1980,
  • La génération y, nés entre 1980 et 1995,
  • La génération z, née à partir de 1995

Les Baby-boomers : Issues de l’après-guerre 39/45. Ils savent travailler dur, ils attendent une rémunération proportionnelle à leur effort et à leur contribution à l’aide donnée pour relever le pays, après la guerre. Ils ont un esprit de compétition et veulent être appréciés pour leur expérience.

La Génération X : Tout de suite après les baby-boomers. Ils mettent la priorité sur leur carrière et recherchent avant tout un travail valorisant socialement. Ils peuvent choisir de travailler à des horaires raisonnables pour des conditions de travail qui prennent en compte la vie familiale. Du point de vue professionnel, cette génération a rencontré des difficultés pour trouver un emploi pérenne et bien rémunéré. Pour éviter de connaître le chômage, beaucoup préfèrent garder leur emploi, même au prix de mauvaises conditions sociales ou professionnelles, ils renoncent massivement à envisager une ré-orientation, prometteuse d’un meilleur épanouissement professionnel et personnel. Elle s’implique en revanche dans son entreprise, assume des responsabilités et prend de nombreuses initiatives. La notion d’appartenance à l’image de l’entreprise est devenue importante et fédératrice, au bénéfice de la productivité, encouragée et utilisée par l’employeur.

La Génération Y Millennials : La génération Y est généralement rattachée aux « digital natives » ou encore aux « millennials ». Ils ont grandi avec les écrans d’ordinateurs et les consoles de jeux vidéo. Ils sont la première génération à être entièrement et véritablement né, avec le monde d’internet. (Gestion neuronale de l’information différente.) Toute en étant réticents face à l’autorité, les millennials sont en contrepartie sociables, communiquent et partagent facilement. Le travail n’est plus au centre de tout, ils ont réussi à introduire « le besoin de phase de repos » pour « décompresser ». La recherche d’une bonne qualité de vie, quitte à changer de région voir de pays, ils n’hésitent plus à changer d’entreprises. Malgré un modèle économique difficile avec ses crises structurelles à répétitions, la génération Y a su s’adapter et tirer parti de cette refonte total du modèle socio-professionnel jusque-là, référence pour les générations passées. Très matérialistes, ils sont dans l’hyper consommation et s’ouvre au monde extérieur grâce aux nouvelles technologies de l’information.

La Génération Z : La génération Z est la plus jeune des générations, car elle est née à partir de l’an 2000 et donc pas encore totalement arrivée sur le marché du travail. Elle est considérée comme la génération silencieuse. La technologie domine leur quotidien, ils sont nés avec et ne savent pas vivre sans. L’internet est leur outil principal de communication pour interagir que ce soit dans le privé ou le travail. Cette génération est connectée en permanence. Elle ne s’identifie qu’avec et par les réseaux sociaux. Beaucoup plus réaliste que leurs prédécesseurs, pour eux la vie et le travail doivent être un processus fluide, qui apporte le bien-être au quotidien. Elle accorde plus d’importance et est résolument tournée vers les nouveaux médias. Le départ en retraite des baby-boomers permettra à cette nouvelle génération de trouver un travail plus rapidement, dans de meilleures conditions, c’est à leur souhaiter !

La Génération Alpha : Enfin, la génération Alpha serait celle qui pourrait bien la suivre. Cette génération naîtra dans le numérique contrairement à la génération Z qui eux sont nés avec le numérique.

2) Les relations à la réalité différentes

Sortons vous et moi des mythes que la sociologie pure, peut parfois induire dans notre jugement, et entrons dans l’espace aérien de la biologie des NG. SI nous regardons les NG avec un regard différent, qu’est-ce que cela peut nous amener à produire de nouveaux dans notre façon de guider, de manager, de coacher.

Pour toutes les nouvelles générations de collaborateurs qui nous rejoignent aujourd’hui au sein de l’entreprise, il existe cinq grandes relations hyper importantes à connaitre.

Cinq relations qui feront la différence pour vous en tant que managers-aiguilleurs demain :

– Rapport à la technologie

UN CERVEAU CONSTRUIT PAR LE MULTIMEDIA

Comprendre la physiologie des Y/Z : Notre monde va de plus en plus vite. Il nous demande de changer nos anciens paradigmes. Cela induit plusieurs phénomènes naturels :

De nouvelles cartes mères neurologiques, de nouvelles applications cérébrales, une mémoire vive plus rapide aussi, et donc un décalage de compréhension, et de communication entre les différentes générations d’individus. Mais également de plus grandes capacités cognitives.

Un changement permanent, qui pour certains vont être un moteur, un besoin, (Z comme Zapping), et pour d’autres (X comme repère) vont générer des résistances induites et naturelles. En neurosciences nous parlons de mutation cognitive. Les nouvelles générations sont nées devant les écrans et interagissent avec eux de manières instinctives aujourd’hui.

Cet apport de flux informatifs permanent à favorisé chez les nouvelles générations des effets positifs, comme certains effets négatifs.

Nous le savons aujourd’hui grâce aux recherches, le cerveau est un organe plastique qui évolue et s’adapte à nos nouvelles activités en ligne, qu’il s’agisse de jouer, de naviguer, de lire les fils d’infos ou actus des réseaux sociaux. Internet modifie nos circuits neuronaux ! La stimulation cérébrale, quelle qu’elle soit favorise en effet la création de nouvelles connexions neuronales et donc les usages de notre cerveau. Un processus cognitif à la base des processus d’apprentissage et de nos capacités cognitives. L’inconvénient de ce système est la surcharge de la mémoire à court terme alors que l’on zappe d’un lien à l’autre, d’un mail, d’une application ou d’une info à l’autre ou que l’on parcourt les pages en diagonale.
Le principe « multitâche » d’Internet ne favorise ni la mémorisation ni la concentration.

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Le traitement de l’information : Pour les neurologues, le cerveau des Y/Z est un terrain de recherches passionnant. Non qu’il soit construit différemment, mais il fonctionne différemment. Avec leur TGV cérébral allant de l’œil au pouce posé sur l’écran, ils n’utilisent pas les mêmes circuits que nous. Il y a en conséquence un décalage entre la réalité, leur perception, et leur façon de régir. L’accumulation de preuves avant une prise de décision, et la capacité d’attendre avant d’agir, respectivement nommées « impulsivité décisionnelle » et « impulsivité différée », sont des formes du contrôle du comportement, possiblement dysfonctionnelles dans le cas de ces cerveaux formés par ce TGV neuronal.

Il existe en effet trois systèmes dans le cerveau humain. Le premier, rapide, intuitif, sollicité par les écrans, est surdéveloppé chez eux. Le deuxième est plus réfléchi, plus lent, plus logique. Le troisième permet d’arbitrer entre les deux premiers, il est le siège véritable de l’intelligence. Il permet de résister aux réponses impulsives et d’inhiber les automatismes de pensée lorsque surgit un enjeu de morale ou de logique. De ce fait un Y/Z aura une tendance neurologique parfois impulsive en termes de prise de décision, ou de réactions émotionnelles. Il est important de lui transmettre sans cesse l’idée que la précipitation n’est pas synonyme de vitesse, et savoir prendre un pas de recul envers leur logique cérébrale.

L’ennui et le mouvement : Le point positif d’un cerveau hyperconnecté, nous l’avons vu c’est sa plasticité sans cesse sollicitée. Le désir de savoir. Cela étant, cette plasticité fait intervenir une région particulièrement importante appelé « cerebellum », ou cervelet. La partie du cerveau qui gère le mouvement. Lorsqu’un Y/Z n’est pas en mouvement, soit physique, soit mental, cela est une des pires peurs pour son cerveau. Avec sa jambe qui bouge toute seule. WHY ? Et bien parce que son cerveau à besoin de mouvement ; Mettez du mouvement dans votre management !!

La routine, ils la fuient. Les natifs de la génération Y/Z ont un besoin de nouveauté, de découverte et ne tiennent pas en place à l’approche de l’ennui. N’hésitez pas à diversifier leurs missions et essayer de les inciter quotidiennement à la polyvalence pour les maintenir productifs. Un bon nombre d’entre eux sont également repoussés par les activités ou les tâches répétitives. Ce besoin de mouvement se ressent aussi dans leurs envies, « ils ont leurs phases » Même avec les saisons : « Ce matin il pleuvait j’étais quelqu’un d’autre », me disait Manon par exemple.

Ils changent souvent de projets, d’envies, pourtant ils ne se reconnaissent pas avec l’étiquette GenZ = Zappeurs. Pour eux, ce n’est pas zapper c’est « être en mouvement » « ouvrir le champ des possible » « démultiplier les opportunités et les possibilités ».

La connexion permanente : Des individus qui ne fonctionnent plus sans connections aux autres. Aujourd’hui, une nouvelle névrose se répand, l’angoisse de se retrouver sans son smartphone : « No mobile phobia » ! La nomophobie est une relation de dépendance relative, voire d’addiction des personnes angoissées à l’idée de se retrouver sans leur téléphone fétiche.

UNE ANXIETE FORTE (cerveau saturé et mémoire vive)

On les appelle « la génération multitâche ». Connectés à plusieurs écrans à la fois (smartphone, tablette, télévision, ordinateur), ils surfent sur le Net. Nous entrons dans l’ère du switch, celle de la fin des voies toutes tracées. Cette soi-disant capacité de multitasking est évidemment un mythe ; Personne n’est équipé pour avoir une telle capacité. Cette habitude sape le taux de concentration de tout un chacun qui l’utilise. Et pour le cerveau d’un Y/Z aujourd’hui, cela représente le facteur n°1 d’anxiété. L’infobésité !

Le point très important dans notre capacité de manager de guider, d’aiguiller, c’est de comprendre qu’aujourd’hui, le flux d’information à gérer est phénoménal. Tous les 7 ans, la connaissance mondiale double. Nous sommes bombardés par des entrées informationnelles hallucinantes. Cela induit une impossibilité pour le cerveau, et plus encore pour celui des Y/Z d’intégrer cette masse d’information. Pour pallier ce phénomène, leur cerveau à mis en place un système de délocalisation, de cloud. Ils ne stockent plus l’information dans leur disque dur, il délocalise sur des serveurs externes, accessibles à tout moment sans fil. C’est à savoir dans votre démarche.

L’apprentissage scolastique, l’intelligence du “par cœur“ n’ont plus cours. La question n’est plus de mémoriser le savoir, d’autant que le savoir est disponible partout, tout le temps.

Ce qui veut dire également, que lorsque nous parlons d’intégration d’un Y/Z au sein d’une compagnie, cette donnée doit elle aussi être intégrée. Trop d’information d’un coup, nuit au système.

UNE COMMUNICATION PAR LES RESEAUX

A en voir les données radars aujourd’hui, il est important de comprendre que les Y/Z communiquent de façon très précise. Ça PING d’abord ! Le meilleur moyen de communiquer avec la GenZ : Messagerie instantané. Mais attention encore aux multi canal de communication. Ils sont également attirés par ce qui favorise en eux le circuit de récompense. Depuis tout jeune, leur cerveau a appris à générer de la dopamine à travers les récompenses sociales. De ce fait, l’attirance naturelle d’un Y/Z se fera par deux choses : Leur terrain de jeu, et leur mode de communication. Recruter, attirer une pépite Y/Z, c’est oublier le CV et la lettre de motivation. Et c’est entrer dans l’espace aérien de la gamification, de la gratification, et du recrutement en groupe.

Rapport à l’équilibre (WORK LIFE BALANCE AND BLENDING)

L’ENGAGEMENT PAR LE LIBRE ARBITRE

« Work-life balance » est un modèle idéal entre la vie professionnelle et la vie privée d’un Y/Z. Le work life balance est un concept de vie qui assure le bonheur maximum pour les nouvelles générations.

Selon ce modèle, vies professionnelle et privée se mélangent et les parties « work » et « life » fusionnent, pour donner aux Y/Z un équilibre mental et émotionnel indispensable.

Ce blending – mélange en anglais – accorde aux collaborateurs plus de liberté et de marge de manœuvre. Ils peuvent facilement régler leurs affaires privées pendant les heures de travail sans avoir mauvaise conscience, et profiter de la possibilité de répartir leurs tâches comme ils l’entendent. Les managers sont très attachés à être dans les horaires -9h-18h, alors que le jeunes revendiquent plus de flexibilité.

Ce modèle est particulièrement intéressant pour les employeurs car ils peuvent exiger plus de flexibilité de leurs collaborateurs en raison des libertés qu’ils leur octroient, et peuvent compter sur eux en permanence. En effet, le travail devient partie intégrante de la vie quotidienne.

UNE SECURITE INDISPENSABLE (Le cadre)

Et par conséquent, cela demande aussi d’assurer une sécurité permanente. Dans un environnement devenu instable, le Y/Z a besoin d’être rassurer par un cadre, par une structure. En tant que manager, votre conscience doit se porter sur les moyens de permettre cette évolution du « libre arbitre », et de la « liberté », au travers d’un « cadre très précis ».

UNE QUÊTE DE SENS PAR LA PARTICIPATION A PLUS GRAND QUE SOI (à quoi je contribue, pourquoi et pour quoi je me lève chaque jour ?)

Aujourd’hui, toutes les actions qui marquent l’économie sociale, solidaire, environnementale, sont issues des entreprises dans lesquelles il existe une parfaite adéquation entre la quête de sens, et la recherche d’efficacité économique.

Les jeunes de la Génération Y/Z sont avides de ce sens. Prêts à questionner les entreprises sur la raison derrière les tâches à effectuer, comprendre le sens de leur travail et apporter une contribution à un quelque chose de plus grand, pour un monde meilleur.

« Activités, initiatives, projets, dans lesquelles je peux m’épanouir : Grâce à ces « à cotés » JE ME SENS UTILE, pour mes clients, pour mes collègues mais aussi et surtout pour LA COMMUNAUTÉ qui m’entoure. A ma petite échelle je participe à un monde meilleur ». Les jeunes se montrent très circonspects quant à la manière dont les fonds sont utilisés par l’entreprise. Il est essentiel que ceux-ci puissent être tracés et argumentés, en accord avec les valeurs proclamées. Ils ressentent le besoin d’être acteurs de projets qui rendent le monde meilleur. « J’agis pour plus grand que moi, plus grand que ma boite ».

Rapport au développement

Pour pousser par exemple un avion à motiver sa course, il lui faut forcément un mécanisme de poussée. On appelle ça des réacteurs. Les leviers de motivation des jeunes changent : ils portent essentiellement sur le plaisir, le développement et la connaissance de soi en apprenant

continuellement, et la possibilité de développer leurs compétences en faisant plusieurs missions.

« Pas question d’attendre la retraite pour être heureux ! »

L’énergie nécessaire au bon fonctionnement de nos nouveaux appareils est produite par un carburant adapté à des réacteurs puissants, mais exigeants.

Ce carburant est un mélange de plusieurs composants :

LE PLAISIR (Le kiff est-il utile ou futile ?)

Lequel de ces trois aspects Performance – Apprentissage – Plaisir est le plus mis en avant par votre culture d’entreprise ? Sur lequel de ces trois aspects portent vos objectifs professionnels ? Pour la plupart d’entre nous, c’est la performance. Et pourtant mettre la focalisation en priorité sur la performance ne signifie pas forcément qu’on va être performant.
Ignorer l’apprentissage et le plaisir va impacter le niveau de performance sur le long terme. Quand cela se passe mal, le management pousse plus fort sur l’axe de la performance, ce qui fait diminuer les aspects plaisir et apprentissage, ce qui impacte à son tour négativement l’atteinte de la performance.

Si on regarde de plus près, le plaisir est un « état affectif agréable, durable, que procure la satisfaction d’un besoin, d’un désir ou l’accomplissement d’une activité gratifiante ». Cet état est le liant essentiel d’un bon carburant. Il permet de réduire le niveau de pollution du carburant par les réacteurs. Sans lui, les trainées dans le ciel sont désastreuses.

Face à l’exigence de compétitivité, il devient urgent pour l’entreprise de se poser les bonnes questions et de remettre en cause son ADN. Le travail n’est plus une valeur aux yeux de nos Y/Z, mais un lieu d’affirmation de soi et d’épanouissement.

Mais attention, les jeunes de la génération Y/Z ne sont pas là pour s’amuser. Les experts reconnaissent clairement leur force de travail, et leur investissement dans les projets qui sont porteurs de sens, et nourri de plaisir collectif. Les jeunes générations accordent une grande importante à l’ambiance et l’esprit d’équipe, la convivialité, l’humour, et la qualité des conditions de travail.

LE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

L’apprentissage sur soi et sur ses compétences

Le développement personnel donne au carburant un accroissement de la qualité de fusion par les réacteurs. Sans cet élément, De nombreuses ressources seraient gaspillées.

Formations, cours en ligne, modules, développement des soft skills, tant de sujets nécessairement présents dans le monde de la compagnie du nouveau millénaire. Les neurosciences ont montré que notre cerveau a naturellement soif d’apprendre et de progresser et ce depuis notre plus tendre enfance. Il se nourri de l’apprentissage.

Redonner les outils de développement et de connaissance de soi, sont de bons moyens de redonner confiance en soi, et d’améliorer la performance.

Aussi, ils ne perçoivent pas l’échec comme une fin en soi. L’apprentissage par l’erreur faisant partie de leurs codes, ils préfèrent parfois échouer que de réussir du premier coup, c’est même l’occasion de réitérer en prenant une “trajectoire” différente. Tout bon manager Z doit avoir en conscience cette vison de l’échec, et savoir en tirer profit.

« Si tu te plantes ce n’est vraiment pas bon pour l’image !

L’INTRAPRENEURIAT

L’intrapreneuriat répond particulièrement bien aux aspirations de la génération Y/Z : à son besoin d’épanouissement au travers de l’engagement dans diverses missions au sein de l’organisation, ainsi qu’à son envie d’innover. C’est le niveau d’entrée d’air mélangé au carburant. Cet élément donne l’oxygène nécessaire à la combustion.

Le statut d’intrapreneuriat fleurit dans l’esprit de nos nouvelles générations, et dans les compagnies qui l’ont compris quel que soit le secteur d’activité. Par exemple, La Poste a lancé la cinquième édition du programme « 20 projets pour 2020 », un concours visant à identifier les trois à cinq meilleurs projets destinés à porter la croissance du groupe.

L’intrapreneuriat a aujourd’hui une place importante pour permettre aux grandes compagnies de haut vol, de bénéficier de pépites d’idées, et de concepts novateurs.

Rapport au temps

TOUT, TOUT DE SUITE

Il convient dans nos compagnies de prendre en compte l’importance de la culture de l’instantanéité. En effet, les plus jeunes ont « été biberonnés au numérique, et ont grandi cramponnés à leur smartphone qui est le prolongement d’eux-mêmes. Leur rapport au temps en est profondément transformé. Ils ont développé une culture de l’immédiateté en matière de communication, de consommation, d’accès à l’information.

VIVRE LE PRÉSENT

Dans le même temps, les Y/Z ont un mal fou à se projeter sur le long terme ». Demander à un Y/Z de se projeter sur un an ou deux ans, et vous verrez apparaitre ce que s’appelle une dissonance cognitive. (Erreur 404)

Face à la crise, carpe diem : La génération Y/Z a compris qu’il ne servait à rien de se plaindre et qu’il valait mieux savourer le moment présent sans toujours penser au lendemain, qui pour eux est marqué des différentes crises économiques, écologiques, et égologique qui nous menacent. C’est la raison pour laquelle on qualifie souvent cette jeune génération de « jouisseurs du temps présent ».

« La génération Y/Z est dans un état d’esprit carpe diem. Elle cultive l’immédiateté. Je remarque moins de carriérisme et de calcul à moyen terme. Les Y/Z veulent profiter du moment présent pour s’investir à fond dans les missions qui leur sont confiées, ce qui m’oblige en tant que dirigeant à revoir ma vision du travail ».

Rapport à l’autorité

CONFIANCE

Le leader c’est celui qui inspire et qui donne confiance. Le manager c’est celui qui pose le cadre et qui a l’autorité.

La manager/leader est quelqu’un qui soit à la fois l’ÉPÉE et LE BOUCLIER, qui ai à la fois le côté DÉFENSIF et OFFENSIF. « Si quelqu’un t’attaque je suis là pour te défendre, Si tu fais n’importe quoi et qu’il faut te recadrer, je le ferais. »

En premier lieu, la confiance s’intègre par une écoute sincère. La confiance est quelque chose de réciproque. Nous avons plus confiance dans les personnes qui nous font confiance en retour. La confiance est donc un cercle vertueux qui se développe donnant / donnant.

Deuxièmement, c’est l’opacité qui génère de la méfiance, cela semble évident, en effet notre cerveau se méfie de ce qu’il ne connait pas, et il tendance à fuir le manque de clarté. Soyez généreux !

Et troisièmement, c’est le manque de considération qui mène au mépris. Celui avec lequel on peut rire, celui avec lequel on peut avoir des rapports normaux et pas des rapports codifiés « supérieur hiérarchique de glace, ou très fermé ». Un manager qui rigole avec toi ça veut dire qu’il te considère et qu’il ne te méprise pas.

Plus de simplicité dans les rapports génèrent plus d’ouverture, plus de confiance et donc plus de productivité.

INTÉGRITÉ

Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis !

L’intégrité se définit comme une valeur morale qui sert de référence et guide nos choix et nos actions. Elle suppose une notion d’exemplarité, et représente aujourd’hui une attitude hautement respectable et respectée par les nouvelles générations, pour qui mensonges et trahison sont des virus puissants.

Une personne intègre est un individu sur qui on peut compter, dont les choix de valeurs sont fiables et stables. L’intégrité désigne aussi la capacité d’une personne à respecter ses engagements et ses principes, malgré des pressions contraires. La personne intègre accepte d’être tenue responsable de ses actes.

C’est avoir le courage d’assumer la responsabilité des éventuels dérapages et de s’engager sur la voie de la restauration : parler vrai

En ce qui vous concerne, avez-vous un fort niveau d’honnêteté et d’intégrité ? Il est vital aujourd’hui de mettre en œuvre tous les moyens pour élever votre niveau d’intégrité et d’honnêteté dans toutes vos relations avec les Y/Z, mais aussi avec tout autre collaborations.  Efforcez-vous de toujours respecter un haut niveau de moralité, peu importe les conséquences.

Lucas me dira :

« Si mon manager fait une erreur : Qu’il l’assume, Qu’il en parle et surtout qu’il n’essaye pas de nous embrouiller »

« Si mon manager dit quelque chose, qu’il aille jusqu’au bout ! Quoiqu’il en coute »

HIÉRARCHIE VS HARMOCRATIE

« Harmocratie » vient du grec ancien harmonie (cohésion, collaboration) et du suffixe « cratie » (pouvoir). Ce terme signifie donc littéralement « le pouvoir de l’harmonie »

Également appelée « management 4.0 », l’harmocratie est définie par son inventeur Loïc Leofold (l’alchimiste du management), comme une nouvelle philosophie managériale adaptée à la génération Y/Z.

L’harmocratie est la meilleure réponse pour faire face aux enjeux actuels des entreprises. Elle met l’évolution et l’adaptation des organisations dans un contexte difficile, (crise à répétition) de développer la créativité, d’innover et d’intégrer de nouvelles générations tel que la génération Y/Z. C’est une philosophie managériale garantissant la motivation, l’implication et l’engagement, la valorisation et l’enrichissement des talents, tout en promouvant un collectivisme fort où chacun aide l’autre à s’améliorer.

Mixer un management collaboratif à un management davantage éclairé, le rôle du manager laisse place à celui d’un habile compositeur, qui laisse s’exprimer la créativité de chacun, et l’innovation dans l’entreprise.

 

« Un grand chef d’orchestre ne dirige jamais depuis un balcon. Un bon manager, c’est de la proximité dans l’exemplarité »

Patrick Louis Richard

QUAND LE SILENCE RÉGÉNÈRE NOTRE CERVEAU

Une richesse invisible

En raison de sa nature fugace et de son invisibilité, le son n’est pas un sujet dont nous avons une conscience absolue. Nous avons connaissance du son dans nos vies, mais ne nous arrêtons pas souvent pour penser à son impact sur notre cerveau, et le lien qu’ils tissent ensemble.

Dans le domaine de la vue, les objets apparaissent de manière tangible et consistante. L’aspect visuel est pour notre cerveau le sens le plus prioritaire dans la représentation de notre réalité. Nous avons des termes concrets que nous pouvons utiliser pour transmettre facilement des attributs visuels. Il est possible d’avoir une représentation claire de chaque objet que nous voyons. Plus encore, il nous est surtout possible de fermer les paupières lorsque ce que nous percevons par nos yeux est justement trop puissant, ou nuisible à notre perception (je prends ici le cas d’un objet trop lumineux comme le soleil).

Un son est plus difficile à dépeindre, et surtout à obturer. Nous donnons un sens global aux sons qui nous entourent, mais il reste difficile de conscientiser tous les sons, ainsi que leur niveau d’incidence sur notre cerveau.

Nos oreilles et, en particulier, notre cerveau effectuent un travail étonnant afin de donner du sens à un son. Selon certaines mesures, le système auditif est le réseau de neurones le plus développé. Aucun autre système sensoriel, vision comprise, n’est comparable à la vitesse à laquelle le système auditif traite le paysage sonore. Notre capacité à capturer ces « ondes cérébrales » est fragile et pourtant indispensable à notre bonne santé cérébrale et physique.

Un cerveau en constante activité

Ne cerveau fonctionne à plein régime, et pour ce faire il consomme beaucoup de glucose. Ce qui génère énormément de détritus (en l’occurrence des protéines qui s’amassent). Or le cerveau n’a pas de système lymphatique. La manière dont il évacue les toxines a été découverte en 2012 par la chercheuse américaine Maiken Nedergaard. Elle a appelé ce système, le système “glymphatique” en référence aux cellules gliales (qui forment l’environnement des neurones).

Cette scientifique souligne que notre cerveau a besoin de pauses et de silence pour parvenir à travailler efficacement et bien se régénérer, en évacuant correctement ses déchets.

L’accumulation permanente d’informations, aussi bien visuelles qu’auditives, constitue une « surcharge cognitive ». Cette surcharge nous donne alors le sentiment d’avoir trop de choses à faire à la fois, sentiment qui peut parfois même aller jusqu’à la douleur physique.

Le silence est donc une vertu fondamental pour le bon fonctionnement cérébral. Les moments de déconnexion sont très importants pour favoriser la créativité, la concentration mais aussi la construction de soi. Il permet à notre cerveau de réduire le flux d’informations perçues, et d’ainsi pouvoir mieux se nettoyer.

Se concentrer et se construire

Un des fléaux au sein de beaucoup d’entreprises ou à cause notamment des réseaux sociaux est d’accaparer notre attention, par une trop grande présence de sons. Bruit, conversation, notifications régulières, etc…

La chercheuse Gloria Mark qui a par exemple étudié les « open space », a pu en tirer des conclusions alarmantes. La concentration des salariés sur une tâche est en moyenne de 11 minutes (avant d’être interrompus par une autre tâche, ou un son, un bruit). Par la suite ils auront besoin d’environ 25 minutes pour de nouveau se concentrer sur la tâche.

Aujourd’hui d’une manière générale, on est tous un peu dans l’inquiétude permanente de passer à côté de quelque chose. Ce phénomène est appelé par le psychologue le FOMO, Fear Of Missing Out, ou la peur de manquer quelque chose, est une arme de destruction massive de notre concentration.

Le silence est quelque chose de fondamental pour le bon fonctionnement cérébral, mais aussi pour la concentration. Les moments de déconnexion sont très importants pour favoriser la créativité, la concentration mais aussi la construction de soi.

Des cellules du cerveau régénérées seraient issus du ‘silence’

Treize millions d’Européens souffrent de troubles du sommeil. Les bruits ambiants, en particulier les bruits de la circulation, les bruits de machine ou d’ambiance sont une cause importante de ce trouble, et ont de nombreuses conséquences néfastes pour la santé.

Une étude en 2013 sur les souris, publiée dans la revue Brain Structure and Function, s’est servi de différents types de bruits et de silence et a suivi l’effet que les sons et le silence avaient sur le cerveau des souris. Le silence était censé être la référence dans l’étude mais ce qu’ils ont trouvé était impressionnant. Les scientifiques ont découvert que lorsque les souris étaient exposées à deux heures de silence par jour, elles développaient de toutes nouvelles cellules dans l’hippocampe, une région du cerveau qui est associée à l’émotion, la mémoire et l’apprentissage. Prouvant par ailleurs, que l’exposition au silence peut enrayer certaines maladies, en particulier celles qui affectent le cerveau.

Méfaits du son sur notre cerveau

Nous vivons dans un monde saturé de décibels. La télévision, nos groupes préférés jouant dans nos écouteurs lorsque nous parcourons les rues, la circulation, les conversations, la musique dans les magasins et les supermarchés…Nous vivons dans des villes où le silence n’existe pas, où le son modèle notre vie, notre consommation, et parfois notre fuite.

Il a été mesuré scientifiquement que le bruit permanent peut avoir un effet physique observable sur notre cerveau, et qu’il entraîne des niveaux élevés d’hormones de stress. Les ondes sonores atteignent le cerveau sous forme de signaux électriques en passant par l’oreille et notre corps réagit à ces signaux, même lorsqu’il est endormi. L’amygdale (située dans le système limbique du cerveau) qui est associée au centre de contrôle de la menace, active alors la libération d’hormones de stress. Si vous vivez dans un environnement qui est bruyant pour la plupart du temps, vous êtes alors susceptible d’éprouver des niveaux élevés de ces hormones, comme le cortisol ou l’adrénaline.

Le plus important à comprendre dans cet article est qu’un bruit continuel est plus pernicieux qu’un son abrupt. Même un niveau modéré de bruit, sur une période suffisamment longue (par exemple des écouteurs, des climatiseurs, des voix) peut endommager les réseaux cérébraux qui analysent le son. Dans l’oreille interne siègent les mécanismes de la perception. Remplie de liquide, elle est constituée de deux groupes d’organes :

  • La cochlée, coquille d’escargot renfermant les cellules ciliées (15 000 environ).
  • Le vestibule, canaux circulaires constituant l’organe de l’équilibre.

Les vibrations transmises mettent en mouvement le milieu liquide contenu dans la cochlée. La pression du liquide interne met, à son tour, en mouvement les cils des cellules ciliées.
Ces cellules alors convertissent l’énergie mécanique des ondes sonores en influx nerveux vers le cerveau, par le biais des nerfs auditifs.

Et si jamais les cellules ciliées sont endommagées, ce sont les seuls de notre corps à ne pas pouvoir se renouveler. Toute destruction est donc irrémédiable ! Dès les premiers signes qui se traduisent par des sifflements ou des bourdonnements dans les oreilles, ne pas hésiter un instant à consulter un médecin d’urgence.

Tout le monde semble conscient des dangers que les bruits forts peuvent infliger à nos oreilles. Pourtant, l’exposition à long terme à des sons constants mais discrets peut causer des dommages cérébraux permanents. Ainsi, n’ayant pas subi de choc auditif sévère, il est possible de passer un test d’audition avec brio, mais de rencontrer quelques problèmes concernant les connexions cérébrales dus aux bruits du quotidien anodins au premier abord.

Quelles solutions ?

Le silence corporel

Courir tous azimuts, être multitâches, consulter son smartphone 221 fois dans la journée (selon une étude de 2016), pour voir si nous n’avons rien raté…Toute cette suractivité physique et numérique place l’organisme dans un état d’alerte permanent qui accélère la sécrétion de cortisol, le rythme cardiaque, les tensions musculaires et la surchauffe du cerveau ainsi exhorté à se tenir prêt au combat ou à la fuite. Épuisant pour lui ! Et désastreux pour notre santé sachant que les ondes cardiaques influence la fonction cérébrale et vice-versa mais aussi que les tensions musculaires influent sur les pensées et émotions.

Faire des pauses d’au moins 10 minutes toutes les 90 minutes: un cerveau actif brûle 20 a 25% du glucose du corps ce qui produit de grandes quantités déchets qu’il a besoin d’éliminer pour permettre aux cellules neuronales de se régénérer.

Pratiquer 3 respirations abdominales de 5 min par jour: inspirer lentement par le nez en gonflant le ventre, expirer lentement par la bouche en le laissant dégonfler.

Pratiquer 10 min par jour de relaxation visuelle : s’allonger et centrer son attention exclusivement sur votre vous idéal, vos objectifs rêves.

Le silence acoustique

Sonnerie de téléphone, musiques, radio, télévision, ronron des ordinateurs, brouhaha des villes ou des open-space, marteaux-piqueurs, sirènes d’ambulances… L’oreille n’ayant pas de paupière est constamment en éveil.

Profiter du silence de la nature : une simple balade dominicale en forêt à l’écoute de ses sons apaisants (oiseaux, bruissement des feuilles…) est reconnue pour régénérer le cerveau. Un week-end de promenade protège des infections durant 4 semaines…

Le plus souvent possible, réduire les entrées sonores : la voiture sans radio, la maison sans télé, les écouteurs en conscience, le monde dans le calme d’un bain ou d’un massage. Je vous promets des bienfaits que vous ne soupçonnez même pas !

Le silence de l’écoute

Les études montrent que notre capacité de pleine écoute n’excède pas 8 secondes… sans interrompre la communication par la pensée ou en coupant la parole. Dommage car l’écoute, la vraie, impose un silence salvateur tant pour la bonne santé de l’autre, des relations sociales que de son propre cerveau. Faire silence lui permet de bénéficier d’une pause et d’éviter d’être auto-harcelé jours et nuits par des pensées négatives délétères.

– Faire preuve d’empathie : se mettre à la place de l’autre c’est prendre conscience d’un danger ou d’un bonheur potentiel pour soi. Cela active aussi par le cerveau la sécrétion d’ocytocine, hormone dite de l’attachement aux vertus analgésiques et immunitaires.

– Regarder l’autre dans les yeux, ne pas chercher à combler illico les silences: le bien-être ressenti par l’interlocuteur écouté est tout aussi bénéfique pour l’auditeur bienveillant.

Le silence des yeux

Tablettes, ordinateurs, appareils en veille, lumière bleue… Nos yeux sont trop longuement soumis à la lumière artificielle qui, à terme, modifie la chimie de notre cerveau. Faute de pouvoir sécréter de la mélatonine, le sommeil nous fuit et 85% du cortex cérébral étant mobilisé pour analyser ce que l’œil perçoit (couleurs, formes…), il peine à effectuer en plus d’autres tâches.

Fermer les yeux régulièrement : cette coupure visuelle aide le cerveau à ne pas être submergé par un flux d’informations.

10 SECRETS POUR UN CERVEAU SANS LIMITE

SECRET N° 1 : SURVIE

L’homme est un être d’adaptation, il n’y a pas besoin d’avoir fait d’énormes études pour le savoir, sans quoi nous ne serions pas là. Notre cerveau évolue pour s’adapter aux situations et pour cause, pour survivre dans l’environnement hostile dans lequel nos ancêtres ont vécu, il y avait deux possibilités : Devenir plus fort ou devenir plus intelligent ! C’est donc l’intelligence qui a primé, la force étant déjà bien présente dans le règne animal.

Notre cerveau est conçu pour résoudre des problèmes liés à la survie, dans un environnement extérieur instable, en étant presque constamment en mouvement.

Vous l’aurez compris, notre cerveau étant façonné pour ça, dès lors qu’une de ces fonctions adaptatives n’est plus stimulée, il finit par dépérir, se déconstruire, et l’on voit alors souvent apparaitre des maladies neurodégénératives, des phénomènes de démyélinisation, ou de perte de mémoire. Nous sommes équipés et conçus pour le changement et heureusement, parce que le monde évolue si vite, que si on ne s’adapte pas, on est fichus. Et c’est justement le problème majeur de nos jours. On va de moins en moins vers des situations de changement, d’apprentissages nouveaux, de challenges. Paresse, passivité, peur, sédentarité extrême, le fait est que nous résistons au changement, et que tout cela nuit véritablement au cerveau, et à notre santé physique, mentale et émotionnelle.

On peut développer de nouvelles connexions, renforcer nos connexions existantes et même créer de nouveaux neurones, ce qui nous permet d’apprendre toute notre existence. Si on ne cherche pas à créer de nouvelles connexions neuronales chaque jour à travers l’apprentissage et la curiosité, nous inversons ces schémas de construction neuronales, qui sont la plus grande source de jeunesse. Même si on perd des neurones, on en crée des nouveaux tous les jours, qui ont la même plasticité que ceux des nouveaux nés, et qui sont 7 fois plus puissants que des neurones déjà existants.

Seulement attention, pour créer de nouveaux neurones, ces 5 éléments sont les plus importants : Curiosité, Enthousiasme, Interrogation, Réflexion, Action.

Quant aux 5 plus gros destructeurs, les voilà : Indécision, Stress, Pollutions, Passivité, Habitudes

Je tiens vraiment à insister sur la curiosité et l’enthousiasme tant ils sont essentiels au développement de notre cerveau tout au long de la vie. Un enfant en moyenne est enthousiaste 1 à 3 fois par minute. Un adulte 1 à 3 fois par an. Soyez curieux de tout (à part des futilités comme la vie privée des stars ou encore les potins dans votre entourage). Comment fonctionne notre cerveau, qu’est-ce que les émotions, comment changer une habitude, comment est constitué le corps humain, comment sont nées les civilisations, comment un fœtus grandit… Creusez les sujets qui vous intéressent, apprenez à vous servir de votre cerveau, de votre mémoire, de votre corps, c’est quelque chose que peu de personnes font, ce qui est le meilleur moyen d’avancer dans la vie avec un boulet aux deux pieds. Dès lors que l’on cesse d’apprendre, on entame notre descente aux enfers.

Apprenez tout le temps, tous les jours. Sortez de votre zone de confort ! Domptez l’insécurité, et apprenez à en faire une amie. Utilisez votre main non dominante plus souvent, faites certaines choses à l’envers, changez de place à table. Profitez des embouteillages pour écouter des e-books ou des podcasts. Lisez et intéressez-vous à des domaines que vous ne connaissez pas. Ecoutez de la musique que vous ne connaissez pas. Rencontrez de nouvelles personnes. Apprenez une nouvelle langue. Écrivez, peignez, dessinez. Voyagez dans des pays inconnus. Devenez des explorateurs de la vie, évitez de faire de rester toujours dans une routine sans jamais rien changer. Tuez votre passé et tuez la routine !

Nous n’apprenons pas en réagissant passivement à l’environnement mais en le testant activement, c’est-à-dire en l’observant, et en agissant de façons nouvelles, sans peur de l’échec ou de la critique. C’est la fonction qui fait l’organe, par conséquent, si on n’utilise pas notre cerveau dans ses possibilités, celui-ci perd en vigueur et, dès lors, il ne faut pas s’étonner de ne plus arriver à se rappeler de certaines choses, de ne pas arriver à se concentrer ou à apprendre.

SECRET N°2 : SPORT

Nous ne sommes pas faits pour rester assis à un bureau 8 heures par jour. Du point de vue de l’évolution, notre cerveau s’est développé par l’exercice physique, en parcourant plusieurs kilomètres par jour. Notre cerveau est donc fait pour un corps en mouvement pouvant marcher jusqu’à 20 km/jour. Le cerveau a toujours terriblement besoin de marcher ou de courir, surtout celui des individus sédentaires que nous sommes devenus. C’est pour cette raison que l’exercice physique stimule les facultés mentales. Les individus qui dont de l’exercice ont une mémoire à long terme, une capacité de raisonnement, une attention et une aptitude à résoudre des problèmes supérieurs à celles des individus qui n’en font pas. Leur biochimie est plus stable et moins carencée.

En clair, si vous voulez améliorer vos capacités intellectuelles, bougez ! L’exercice augmente l’afflux sanguin vers le cerveau et le rend donc plus performant. Il stimule aussi l’action de la protéine responsable du maintien des connexions entre les neurones. Pratiquer des exercices d’endurance deux fois par semaine réduit de 50% le risque de démence et de 60% Alzheimer. L’exercice physique assidu empêche la dépression par la sécrétion de certains neurotransmetteurs et hormones spécifiques. Le facteur neurotrophique dérivé du cerveau, ou BDNF, est une neurotrophine, qui est active dans l’hippocampe, le cortex cérébral et le prosencéphale basal. Il assure la survie et la croissance des neurones en présence de forces hostiles. Ces zones cérébrales ont un rôle important dans l’apprentissage, la mémoire ainsi que d’autres fonctions. Le BDNF est notamment impliqué dans la mémoire à long terme. Pourquoi est-ce que je vous parle de cela ? Parce que l’exercice physique stimule ce BDNF. Plus on fait du sport, plus on stimule notre capacité à produire de nouvelles synapses, et pas seulement dans les aires motrices. L’exercice physique retarde également ainsi le vieillissement.

L’exercice physique a un rôle encore plus important sur le cerveau que l’alimentation !

Trouvez un sport qui vous plaît, et bougez, bougez, bougez.

SECRET N°3 : SOMMEIL

Le seul moment où le cerveau se repose vraiment, c’est-à-dire où il consomme le moins d’énergie, c’est pendant la phase très profonde du sommeil lent. Cela représente environ 20% d’un cycle de sommeil total de 1h30. Le reste du temps, le cerveau ne se repose jamais. Il est même aussi actif pendant le sommeil paradoxal qu’à l’état d’éveil !

Respecter les cycles de sommeil est vraiment un conseil que je vous suggère de suivre. Dans notre société, c’est à la mode de manquer de sommeil. Ça fait sérieux, ça fait occupé ou ça donne l’air d’être actif. De vous à moi c’est surtout le meilleur moyen de détruire votre santé et votre cerveau. Le sommeil n’est pas à la mode, il est bafoué et abîmé par nos mauvaises habitudes, la lumière bleue des écrans LCD qui perturbent la sécrétion de mélatonine (hormone du sommeil), les repas extrêmement lourds le soir, les réveils stridents qui sonnent en plein milieu d’un cycle de sommeil et qui explosent notre sommeil profond, l’absence de sieste, la durée trop courte de sommeil, le manque d’activité physique, les anxiolytiques qui simulent le sommeil … Et j’en passe !!! Plusieurs études ont montré que 3 jours en dormant moins de 6 heures équivaut à un taux d’alcoolémie de 0,5 g/L dans le sang au niveau des capacités cérébrales. Comment voulez-vous avoir un cerveau qui fonctionne correctement si vous ne lui donnez pas l’occasion de récupérer ? Ce n’est pas possible ! Et c’est exactement pareil pour les moments de votre journée ou vous vous devez de faire des pauses.

Avec tous les services que votre cerveau vous rend, vous pouvez bien prendre le temps de le laisser se reposer, vous n’en serez que plus efficace, de meilleure humeur, en meilleure santé et plus concentré.

Premièrement je vous conseille donc de respecter les cycles de sommeil. Un cycle de sommeil dure 90 minutes en moyenne, et se compose de plusieurs phases : Micro-éveil, sommeil paradoxal, sommeil léger, sommeil profond. Une fois le sommeil paradoxal terminé, 90 minutes se sont écoulées et on retourne quelques instants à un état de micro-éveil en enchaînant avec un autre cycle juste derrière. Plus on avance dans la nuit, moins on a de sommeil très profond et plus on a de sommeil paradoxal. Ainsi, on fera plus de rêves en fin de nuit et on récupèrera mieux en début de nuit avec le sommeil très profond parce que c’est lui le plus important.

Cela étant précisé, il semble logique de se coucher au moment d’un début de cycle et se réveiller à la fin d’un autre cycle. Bingo, cela tombe bien car c’est exactement ce qu’il faut faire ! Comment faire ? Il suffit de repérer son début de cycles de sommeil dans une journée à l’aide de certains signes : bâillements, paupières lourdes, yeux qui piquent, concentration qui baisse, désintérêt pour la tâche en cours…Il ne vous reste plus qu’à vous coucher à un horaire où vous savez qu’un cycle ne va pas tarder à arriver, profitez-en pour éviter de vous raconter mentalement tout ce qui ne va pas, ou qui n’allait pas dans votre journée, mais de plutôt utiliser votre imaginaire pour vous construire la vie dont vous rêver. Notre inconscient travaillant et se programme pendant la nuit, pour nous apporter au matin les solutions et les ressources nécessaires, et renforcer les idées du soir.

Deuxièmement, mettez votre réveil à la fin d’un cycle de sommeil, il n’y a rien de pire que casser un cycle en deux avec un réveil strident, c’est le meilleur moyen de vous levez en pleine forme, et l’esprit concentré.

Gardez en tête que le manque de sommeil induit des pertes de capacités cognitives : il nuit à l’attention, aux fonctions exécutives, à la mémoire de travail, à l’humeur, au raisonnement logique, au raisonnement quantitatif et même aux activités motrices. En clair, le manque de sommeil est un poison pour votre cerveau.

SECRET N°4 : STRESS

Nous sommes faits à l’origine pour stresser quelques secondes. En effet, à l’époque de la préhistoire, le stress était très efficace pour fuir un tigre qui voulait nous dévorer. En ayant un pic d’hormones de stress, notre organisme est en vigilance maximale, le sang afflux vers les jambes et on a une réaction de fuite, ce qui a dû sauver nos ancêtres à de nombreuses reprises. Je suis prêt à parier à peu près n’importe quoi que sans ce système de stress nous ne serions pas là aujourd’hui pour en parler ! Le problème d’aujourd’hui c’est que ce stress n’est plus utile, mais notre cerveau fonctionne de la même manière, car nous induisons ce mécanisme par de mauvaises habitudes mentales. Du coup nous vivons, pour la plupart, ce stress de manière chronique, sans savoir que celui-ci dérègle dangereusement nos différents systèmes neuronaux, immunitaires et vitaux.

Le stress chronique abîme la paroi des vaisseaux sanguins (artériosclérose) ce qui augmente le risque d’attaque et de crise cardiaque, et attaque littéralement, via le cortisol, les cellules de l’hippocampe, ce qui entrave la capacité à apprendre et à se souvenir. Le cortisol excessif généré par notre organisme se transforme en graisse pour une partie, et demande à notre corps d’entreprendre une logistique immunitaire intensive pour le combattre. Retenez que 5 minutes de stress, c’est 5 heures à notre corps, avec toutes nos défenses immunitaires, pour combattre le cortisol généré. Considérant les problématiques du stress sur la santé et le cerveau, il est important de travailler dessus si on a tendance à être souvent stressé.

Sachez qu’il existe de nombreuses manières d’endiguer votre stress : la cohérence cardiaque, la respiration abdominale, la visualisation, les autosuggestions, l’alimentation, les ancrages, les huiles essentielles (camomille romaine, petit grain bigarade), l’hypnose, la sophrologie…

Mais que c’est la source de votre stress qui doit être traité en priorité. Je vais sans doute prêcher pour ma paroisse, mais se faire accompagner par un professionnel est sans doute la meilleure des méthodes.

Et retenez que le stress le plus nuisible est le sentiment d’impuissance ! Faites un point sur vos stresseurs, et abaissez votre niveau de stressabilité.

SECRET N°5 : SINGULARITE

Deux cerveaux ne stockent pas les mêmes informations au même endroit ni de la même manière. Sur la planète il n’y a pas deux cerveaux identiques ! Cela dépend ce qu’on y met dedans, et de comment on l’utilise.

Voilà pourquoi je conseille autant de faire des diètes médiatiques. La télévision ou les informations néfastes pourrissent et nourrissent notre inconscient avec de nombreuses informations inutiles et délétères. Nous possédons de multiples formes d’intelligences qui ne sont absolument pas mesurables par le QI. Pour autant, elles représentent la majeure partie de la réussite d’un individu. L’intelligence émotionnelle, l’intelligence sociale, l’intelligence corporelle, l’intelligence financière, l’intelligence motivationnelle et tant d’autres. Celles-ci sont primordiales, et l’on sait depuis les travaux de Daniel GOLEMAN, que l’intelligence mathématico-logique (le QI) est par exemple moins important que l’intelligence émotionnelle en ce qui concerne la réussite professionnelle. Ne pensez pas que parce que vous allez rater les informations ou certaines émissions vous serez moins intelligents, c’est votre singularité qui fera la différence.
Nous avons tous une unicité à valoriser, en surveillant intimement ce qui rentre dans notre tête, de la même manière que nous ne ferions pas rentrer de poubelles dans notre demeure.

SECRET N°6 : SWITCH

L’attention ne peut éclairer qu’une chose à la fois, le cerveau est incapable d’être multitâche. De plus, au niveau cérébral, notre attention augmente régulièrement pendant 10 minutes, puis se met à diminuer. Il ne sert à rien de vouloir lire un article en même temps que vous téléphonez, vous allez faire l’un ou l’autre mais pas les deux. Notre attention ne peut pas se diviser. Lorsqu’on fait cela, notre cerveau switch d’une activité à l’autre et fait de multiples de redémarrages. Ce mécanisme est semblable à une console de jeu. Imaginez que vous mettez un jeu, puis que vous éteignez la console pour mettre un autre jeu. A chaque fois, il faut le temps de rallumer la console. Le cerveau fonctionne exactement de cette façon. Or, en faisant cela, vous pourrissez complètement vos capacités d’attention et vous perdez un temps fou avec le multitâche. Nos journées sont pleines de choses à faire. C’est si facile de se perdre dans cet océan d’activités. De se sentir pris de toute part dans ces tâches, ces urgences et même ce lot de conneries qui nous maintient occupé.

Vous devez avoir un système pour vous organiser, aussi minime soit-il. Il a été prouvé que le multitasking rend beaucoup moins productif. Vous l’aurez compris, arrêtez tout de suite si vous faites du multitâche. Faites une chose et une seule. Favorisez les heures de super-puissances : 25 minutes en mode mono-tâche puis pause de 5 minutes, et ceci deux fois.
Lorsque vous êtes sur une tâche, enlevez toutes les distractions pour rester concentré, vous abattrez un travail bien plus important. C’est exactement ce que je fais lorsque je suis en train d’écrire ces lignes. C’est bien plus rapide que si je passais mon temps à envoyer des messages ou si je regardais Facebook en même temps. J’en suis d’ailleurs à ma pause de 5 min !!

Pendant ma pause je vous propose un petit jeu pour tester votre capacité de multitasking : « MULTITACHES » et « PERFOMANCE ». Essayez d’épeler d’abord chaque mot, chacun leur tour et chronométrez votre temps de performance. Puis refaite la même opération mais avec une lettre de chaque mot.

SECRET N°7 : SENS

Il faut savoir qu’un environnement multi-sensoriel favorise l’apprentissage. Nous avons toujours vécu dans un environnement multisensoriel : lumières, bruits, sensations, goûts, odeurs… Au plus nous associons les sens, au plus nous retenons l’information, et devenons efficaces dans nos apprentissages. L’utilisation du Mind Mapping est un bel exemple d’efficacité mentale.
Concernant les sens, l’odorat passe directement au cortex sans passer par le thalamus, qui filtre les informations de notre environnement. Il n’y a donc pas de filtration d’informations en ce qui concerne les odeurs. Voilà pourquoi la moindre odeur vous fait vous remémorer un souvenir sans que vous n’ayez à traiter cette information avec votre cerveau conscient. Et il est donc très intéressant de l’utiliser pour nos apprentissages. Mettez par exemple une huile essentielle que vous aimez en diffusion ou sur un mouchoir lorsque vous apprenez quelque chose, et sentez-la à nouveau lorsque vous avez besoin de cette information ! L’odorat améliore l’apprentissage sans l’aide d’autres sens. Technique que j’utilise énormément pour mes cours en neurosciences ou en hypnose, avec de l’huile essentiel de menthe poivrée. En plus d’être une de mes odeurs favorites, elle à la particularité de développer les connexions neuronales par 7 !

L’olfaction et le sommeil améliore la consolidation des souvenirs déclaratifs, ce qui veut dire qu’en plus de coupler une odeur pendant un apprentissage, une bonne nuit juste après vous fera vous souvenir excessivement bien de ces informations.

Nos sens ont évolué pour fonctionner ensemble. Donc notre apprentissage est optimal si plusieurs de nos sens sont stimulés simultanément, et surtout lorsque nous apprenons avec enthousiasme.

De plus, vous savez probablement qu’écouter de la musique modifie l’humeur, on a même des modifications hormonales. La musique favorise l’augmentation de la dopamine, qui est la fameuse hormone du plaisir. La musique diminue le cortisol, cette hormone dont on parlait dans la partie sur le stress, et a donc un effet direct sur le stress vécu. Une expérience a été faite sur 2 groupes avant une opération. Le premier groupe a eu une pilule antistress, et le deuxième de la musique. Évidemment, c’est la musique qui a eu le plus de résultat. En clair, lorsque vous vivez une période stressante, écoutez des musiques joyeuses, des musiques que vous aimez et des musiques de relaxation, ce qui vous enchante, cela a vraiment un effet génial sur l’humeur et l’état de relaxation. Hippocrate lui-même prescrivait la musique aux malades mentaux. Pendant la première guerre mondiale, des hôpitaux britanniques ont engagé des musiciens pour jouer devant des soldats blessés en convalescence. La musique calmait leur esprit et diminuait leur souffrance physique.

« Rien n’active autant le cerveau que la musique. Il a été possible de créer une nouvelle zone dédiée au langage dans l’hémisphère droit de son cerveau. Et j’en suis resté abasourdi. » a dit le Dr Oliver Sacks en parlant d’une patiente traumatisée crânienne qui avait perdu le langage.

Je ne peux que vous encourager à utiliser la musique dans votre quotidien (évitez les musiques avec paroles pour travailler), avec de la musique classique pour vous concentrer. Les sons binauraux sont également très intéressants pour une courte période de méditation.

Exemple de son binauraux : https://www.youtube.com/watch?v=9CBTkZ1I2Bw

Pour ma part, je vous partage ce que je suis en train d’écouter en écrivant cet article :

SECRET N°8 : SEXE

Je vous parle ici d’une loi essentielle. Peu développer dans les lectures ou dans les informations à notre disposition, je me dois de faire un apport sur ce sujet si important. La réussite et le succès sont des projets que nous avons sans doute tous en commun, et qui ne se résume pas seulement à la stratégie ou à la détermination. D’autres facteurs, comme cette loi, nous dote d’une énergie très particulière, et favorise dans notre cerveau des mécanismes incomparables.

À travers la transmutation de la « libido sexuelle », nous atteignons ce que certains ont appelé « cérébraliser le Semen » ou « séminiser le cerveau ». La science à largement démontré que toutes les zones dans le cerveau ne se connectent pas forcément. Il est maintenant connu en médecine que seulement une partie minimale de notre cerveau travaille, remplissant des fonctions spécifiques, et pourtant incontestablement, nous avons de nombreuses zones du cerveau qui sont inactives, et qui nous permettent d’être doté de capacités bien plus grandes.

Les grands musiciens du passé (par exemple Beethoven, Mozart, Chopin ou Liszt), ou les grandes réussites de ce monde connaissent ce principe de séminisation du cerveau. Des gens qui donnaient grâce à cette technique des capacités extraordinaires à leur cerveau, des gens qui utilisaient le pourcentage le plus élevé de leurs zones cérébrales. Néanmoins, de nos jours, les choses sont bien différentes, notre cerveau humain est bridé, et nous ne le réalisons pas…

Le sexe est aussi important dans la vie d’un être humain que l’eau est importante dans la vie d’une plante (la plupart). La transmutation est le fait de quitter d’une forme à une autre. Donc la transmutation sexuelle est le fait de quitter d’une énergie sexuelle à une autre forme d’énergie. Une étude scientifique a établi que les hommes qui réussissent le mieux sont ceux qui ont un tempérament sexuel très développé et qui ont appris l’art de transformer l’énergie sexuelle. Les hommes qui ont amassé une grosse fortune et ont réussi dans le domaine de la littérature, des arts, de l’industrie, de l’architecture et dans leur profession en général, ont agi sous l’influence d’une femme. Cette étude a porté sur 2 siècles de biographies et d’histoire.

« La transmutation sexuelle est facile à expliquer : l’esprit s’éveille et remplace des pensées d’expression physique par des pensées plus hautes ou simplement d’un autre ordre.
Le désir sexuel est le plus puissant des désirs. Il stimule, développe l’imagination, la finesse de perception, le courage, la volonté, la persévérance et un pouvoir créateur qui va croissant.
Le désir sexuel est si fort, si impérieux qu’il possède certains êtres qui, pour le satisfaire, risquent leur vie et leur réputation. Domptée, transmutée, c’est-à-dire transformée et redistribuée, cette énergie, qui a conservé ses qualités, peut alors être utilisée en tant que force créatrice et inspiratrice dans le domaine de la littérature, des arts, des sciences et dans n’importe quelle activité, y compris, bien sûr, la poursuite de la richesse. » Napoléon HILL.

La télévision, internet, et les publicités se permettent de jouer avec notre inconscient dans le but de créer en nous des désirs sexuels, mais malheureusement tournés vers un but de consommation abusive. D’un point de vue strictement scientifique, lorsque notre énergie sexuelle est respectée, elle s’élève ensuite à travers des canaux ultrasensibles spécifiques de la colonne vertébrale (qui sont liés aux systèmes nerveux sympathique) jusqu’au cerveau. Cette énergie se développe et se dilue dans la masse cérébrale, ouvrant avec des champs de psyché étonnants.

La glande pinéale est le centre de la conscience psychique de l’esprit humain. Elle est de la taille d’un pois et se situe dans une grotte située derrière la glande pituitaire.

Elle doit son nom à sa forme de cône de pin (pinea » en latin). Ayant toujours été considérée comme une antenne spirituelle, elle est souvent surnommée « troisième œil ». C’est en fait une petite poche se trouvant au centre géométrique du cerveau, et remplie d’un liquide contenant des petits cristaux piézo-luminescents, appelés cristaux d’apatite, capables de faire rebondir les ondes magnétiques reçues afin de les piéger.

En 1988 le chercheur Vaul HEART a découvert que la glande pinéale était un organe sensoriel qui convertissait l’onde magnétique en neurochimie. En tant que capteur d’ondes, elle coordonne nos bio-rythmes avec les fréquences provenant de la planète, et plus encore. Mais aujourd’hui, notre glande pinéale est devenue fortement entartrée. Tant et si bien qu’elle apparait comme un morceau de calcium lors des IRM. Les cristaux ne peuvent ainsi plus exercer leur travail correctement. La calcification de la pinéale perturbe aussi la sécrétion de la mélatonine, hormone qui, comme on le sait, facilite le sommeil et qui est normalement secrétée en l’absence de lumière. Cette hormone dénommée aussi hormone du sommeil est surtout connue comme étant l’hormone majeure de régulation des rythmes chrono biologiques, mais elle supervise également l’ensemble des sécrétions hormonales qui gèrent en particulier la sexualité. Elle cultive donc un lien étroit avec notre énergie sexuelle, et son état de fonctionnement en découle pleinement. Il apparaît que la calcification de la glande pinéale soit causée principalement par le fluorure qui circule dans notre sang. Le fluorure vient des dentifrices (au fluor), de l’eau du robinet et de l’eau en bouteille, et aussi des médicaments psychotropes comme le prozac aussi nommé « Fluoxétine » et qui contient 30% de fluorure !

Curieusement, quand on regarde une glande pinéale de près on constate une étrange ressemblance avec LE POINT G de la femme. La glande pinéale serait-elle le point G du cerveau ? En tous cas, ce qui est sûr et prouvé aujourd’hui, c’est qu’une personne qui maitrise son énergie sexuelle, nourrit de plein fouet sa glande pinéale, et s’ouvre à de nouveaux potentiels de réalisations personnelles.

SECRET N°9 : SYNERGIE

De notre cœur partent des connexions neuronales, biochimiques, biophysiques et énergétiques. Les chercheurs y observent jusqu’à 40 000 neurones et un va-et-vient de neurotransmetteurs. Les médecins traditionnels chinois y voient même le centre du shen, autrement dit de l’esprit, du psychisme, des émotions, de la conscience. Notre cœur a ses raisons que le cerveau ignore parfois. Il peut être bien plus fort que lui, plus rayonnant, son champ électromagnétique est 5 000 fois plus puissant que celui du cerveau. Le cœur est le véritable centre de commande de l’humain, et il existe une synergie entre les deux parties qui dépasse la simple cohérence.

Vivre avec des intentions clarifiées, et conscientes, permet à chacun de nous d’exprimer des voies neuronales plus fortes et plus efficaces. De voir la vie comme avec un temps d’avance, d’être plus pro-actif. Choisissez intimement, vos intentions quotidiennes ! Quelles sont les choses sur lesquelles vous devez portez toutes votre attention, et qui sont une priorité de cœur pour vous. Le cœur décide et guide, la tête solutionne et défini la stratégie. Plus le cœur parle de ces propres mots, foi, confiance, gratitude, bienveillance, et plus le cerveau utilise cette matière rayonnante pour cimenter des pensées et des actions puissantes, saines et durables.

SECRET N°10 : SYMPHONIE

Notre cerveau est un émetteur / récepteur. Il crée des connexions électriques qui produisent une ondes électromagnétique attirant toutes formes d’ondes similaires. Tout dans ce monde étant fait d’ondes de particules vibrantes, il est essentiel de prendre conscience de l’importance de notre système de pensées, et de notre responsabilité de créateur de réalité.

Les pensées sont des notes invisibles, une fois répétées et classées par notre cerveau, elles deviennent la symphonie matérielle de notre vie. Chaque pensée doit mériter sa place en votre cerveau, chaque pensée doit être soigneusement choisie et entretenue. Chacune de nos croyances doit mériter une remise en question, nous évitant ainsi le possible tourbillon des convictions limitantes.

Notre esprit, au travers et grâce à notre cerveau transforme chaque pensée répétée en une équivalence matérielle. Un esprit empreint de peur attire la peur, un esprit empreint d’amour et de confiance attire l’amour et la confiance.

Avec l’intention, la pensée est l’outil le plus puissant en termes de changements et de réalisations. Ne vous autorisez plus à entretenir des pensées d’échec ou de manque, car vous seul permettez à cette énergie de vous atteindre.

 « Le cerveau ne s’use que si on ne s’en sert pas. »

ET SI VOTRE MONDE N’ÉTAIT QUE VOTRE REFLET ?

Quand la matière dévoile ses secrets !

L’être humain est influencé tout au long de sa vie, à considérer que le monde dans lequel il vit possède une réalité matérielle absolue, et qu’il ne peut en aucun cas avoir une influence sur celle-ci.

Il grandit donc sous une certaine forme de conditionnement, et construit toute sa vie sur cette vision réduite du monde dans lequel il évolue, en pensant parfois qu’il est victime de malchance, ou qu’il ne peut changer sa vie, car trop limité.

Les découvertes de la science modernes, en physique quantique ou en neurosciences, révèlent aujourd’hui une vérité significative totalement différente de ce que l’on peut supposer habituellement.

Plus la science avance, et plus elle nous ouvre à de nouvelles perceptions, nous ramenant encore plus à notre véritable potentiel intérieur oublié.

Comment voyons-nous ?

Tout d’abord, toutes les informations que nous possédons sur le monde extérieur nous sont apportées par nos cinq sens. Le monde que nous connaissons consiste en ce que nos yeux voient, ce que nos oreilles entendent, ce que notre nez sent, ce que notre langue goûte et ce que nos mains touchent.

Chaque femme et homme, depuis sa naissance, dépend uniquement de ses cinq sens. C’est pourquoi nous connaissons et appréhendons le monde extérieur uniquement tel qu’il nous est présenté par ceux-ci.

Cependant, la recherche neuroscientifique effectuée sur nos sens a révélé des informations très différentes et intéressantes, de ce qu’on appelle le monde extérieur, et a mis en évidence un fait très important concernant la matière.

Lorsque nous disons « nous voyons », ce que nous voyons n’est en réalité que les rayons atteignant nos yeux, transformés en signaux électriques par notre cerveau. Quand nous disons « nous voyons », nous observons, en réalité, des signaux électriques uniques et absolument immatériels.

La même situation s’applique aux autres sens : les sons, les touchers, les goûts et les odeurs sont tous perçus dans le cerveau, sous forme de signaux électriques.

Par conséquent, durant toute notre vie, notre cerveau n’est jamais confronté à l’original de la matière existante hors de nous, mais plutôt à une copie électrique de cette matière. C’est là que nous tombons dans l’erreur de croire que ces copies sont des éléments de la matière réelle existant hors de nous.

Pendant que vous regardez un film, ou observé le monde autour de vous, vous n’êtes pas vraiment à l’intérieur de la pièce dans laquelle vous croyez être : c’est la pièce qui est à l’intérieur de vous !

La seule réalité à notre portée est le monde de perceptions situé à l’intérieur de notre esprit. Nous croyons à l’existence des objets parce que nous les voyons et les touchons et qu’ils sont reflétés pour nous par nos perceptions, cependant, nos perceptions ne sont que des idées dans notre esprit.

Point de vue quantique !

Dans une direction similaire de recherche, la physique quantique à elle aussi permis de révéler une vérité bien différente de ce que nous pourrions avoir auparavant de notre monde.

La vieille école croyait et nous apprenait, qu’un atome se composait d’électrons tournant autour d’un noyau, comme les planètes tournent autour de notre soleil. La nouvelle école nous explique aujourd’hui que l’atome se compose de 99,99999% d’énergie vibrante, et de 0,00001% de matière. En termes de proportions, ce chiffre laisse plutôt perplexe quant à notre perception réelle de notre vie. En tout cas, pour ma part il à été le déclencheur d’une véritable volonté de recherche et d’épanouissement.

La physique quantique à découvert que la personne qui observe les particules infinitésimales de l’atome affecte le comportement de l’énergie et de la matière. Les expériences quantiques ont démontré que les électrons existent comme une infinité de possibilités ou de probabilités dans un champ invisible d’énergie, et lorsque l’observatrice ou l’observateur se fixe sur n’importe quelle localisation de la particule de possibilités, que l’électron apparaît. De plus, une particule ne peut pas se manifester dans la réalité, c’est-à-dire dans l’espace-temps tel que nous le connaissons, tant qu’elle n’est pas observée.

En d’autres termes plus simples, c’est vous, par votre capacité a observer et à choisir, par votre libre arbitre, qui créé votre monde ! Dans un espace commun de possibilités, appelé parfois « Matrice », chacun voit et crée le monde à sa manière, en fonction de ses propres croyances, et ce qu’il choisit d’observer le plus.

Nous sommes les créateurs de notre expérience !

Avec toutes ces découvertes, l’esprit et la matière ne peuvent dès lors plus être considérés de manières séparées, et sans interactions. Ils sont intrinsèquement liés, car vous l’aurez je l’espère compris, notre esprit subjectif exerce des changements perceptibles sur le monde physique objectif. Sachez que, au niveau subatomique, l’énergie répond à votre attention et se transforme en matière.

Comment votre vie changerait-elle alors si vous appreniez à diriger cet effet observateur / créateur, et à bloquer les infinies ondes de probabilités, sur la réalité que vous souhaitez ?

Seriez-vous une meilleure observatrice ou un meilleur observateur de la vie que vous désirez vivre ? Ou continueriez-vous à observer tout ce que vous trouvez affligeant et que vous n’aimez pas de vous et de votre environnement.

En répondant à cette question, nous devons prendre en compte le fait que la matière n’a pas une existence autonome mais est une perception de qui nous sommes.

Il y a une conscience qui fait des choix et qui est impliquée dans l’histoire créée par ses choix qu’elle appelle sa réalité.

La sagesse des atomes et de la vie ne s’ouvrira que si l’on sait faire taire sa pensée mécanique et automatique, pour écouter, dans le silence du chant des étoiles, le murmure permanent de cet immense champ électromagnétique vibrant d’énergie et d’informations en attente.

Principes de base !

Commençons par imaginer que le monde qui vous entoure est comme un miroir géant. Ce miroir ne fait que refléter votre manière de penser, de parler et d’agir. Tout ce que vous nourrissez en attention par de trop grandes préoccupations, ou par de trop d’importance sera alors enrichie dans le monde extérieur par vos énergies personnelles, et donc se verra plus fort chaque jour. Retenez que tout ce à quoi je résiste persiste, et que tout ce sur quoi je me centre, ce concentre !

Nous observons bien trop souvent les reflets qui nous dérangent, difficultés quelconques, souvent financières, relationnelles, sentimentales, et comme ces reflets ne nous conviennent pas comme tels, nous focalisons toutes notre attention sur le vide qu’ils génèrent en nous. Manque d’amour, d’argent, de reconnaissance. Et c’est alors le manque qui se reflète à nouveau de notre propre univers intérieur.

Maintenant vous l’avez également compris, nos pensées et sentiments ne sont pas des exceptions à la règle. Les pensées et les sentiments sont eux même des signaux électriques et magnétiques, qui envoient un signal électro-magnétique au champ quantique de possibilités. Ainsi, nos sentiments auraient le pouvoir « d’attirer magnétiquement » des situations dans la vie. En s’unissant, ce que nous pensons et ressentons produit un état de l’être qui génère une trace électromagnétique, qui à son tour influence chaque atome de notre monde. Ce fait nous amène à la question suivante : Que transmets-je (consciemment ou inconsciemment) dans la vie quotidienne ?

Toutes les expériences existent « en potentiel, » comme des ondes électromagnétiques en attente dans le champ quantique.

C’est seulement en changeant votre état d’être, que vous créerez alors un nouveau champ électromagnétique en vous, et autour de vous, qui coïncidera avec ce même potentiel dans le champ quantique de l’information.

Mais pour que cela arrive, il faut être consciente et conscient de toutes vos croyances, et surveiller vos pensées et sentiment quotidiennement. La croyance est le point de départ de la formule de création et de changement de votre vie.

Petit plus petit égal beaucoup !

Considérons d’abord que tout ce qui nous arrive aujourd’hui n’est que la conséquence de décisions et de choix passés, intentionnelles ou non. Devenir plus responsable et accepter chaque situation est une nécessité absolue. Aucune circonstance extérieure ne doit être la cause de votre malheur ou de votre mal-être. Car c’est le regard que nous portons sur notre environnement qui induit dans les champs invisibles de votre conscience, les informations que vous nourrissez, et donc que vous faites persister.

Comme le dit Don Juan à Carlos Castaneda dans Le Voyage à Ixtlan : « Tu t’es plaint durant toute ta vie parce que tu n’assumes pas la responsabilité de tes décisions. En ce qui me concerne, je n’ai aucun doute ni remords là-dessus. Tout ce que je fais est le fruit de ma décision et j’en assume la pleine responsabilité. »

Vous n’êtes plus alors un spectateur de ce qui vous arrive, vous êtes celui qui met en scène et projette le film que vous voulez voir dans votre réalité. Toute vos pensées, sentiments ou actions changent le film à chaque seconde.

Si l’on aborde la loi du Karma à partir d’un modèle non dualiste de l’unicité de tout, on comprendra alors que l’idée d’une action ou d’une pensée (qui sont la même « chose ») surgit dans une partie de ma conscience et qu’une certaine fréquence ou vibration y est associée. En accomplissant l’action, j’adhère à cette réalité, de sorte que je suis désormais relié à l’univers par cette fréquence ou cette vibration. Tout ce qui vibre à cette même fréquence dans l’univers y répondra et se reflétera ensuite dans ma réalité.

Peut-être que vous voulez de l’abondance dans votre vie, que vous avez pensé devenir riche, mais si vous vous sentez pauvre, selon les hypothèses exposées dans cet article, nous n’allez pas attirer l’argent dans votre vie. Vous pensez alors quelque chose comme une image de ce que vous aimeriez dans votre vie, et pourtant vous ressentez autre chose. La cohérence en vous n’existe pas, et le champ qui est le votre vibre donc de façon incohérente, attirant à vous les circonstances de cette incohérence intérieure. La richesse et l’abondance intérieur est l’étape principale.

Au départ, cela implique une surveillance accrue de nos pensées et de nos ressentis. Prenez le temps, sans juger, d’observer ce qui se passe en vous lorsque vous êtes confronté aux résultats que vous obtenez ou aux évènements que vous vivez. Faites-en sorte que petit à petit, vos pensées de réalisations deviennent récurrentes et fortes, en modifiant régulièrement vos propres sentiments, vers la confiance et la reconnaissance. Agissez de manière infime, mais quotidienne, a votre propre rythme. Centrez toute votre attention sur ce qui arrive vers vous et que vous avez choisi. Uniquement !!

En commençant bien sûr par croire ! Par croire en vous, et en votre pouvoir intérieur !

Et le miroir se teinte d’or !

En prenant conscience de notre pouvoir invisible, il devient important de nous situer différemment vis-à-vis des nouvelles informations qui arrivent à notre cerveau, ainsi que de celle que nous produisons chaque jour, par nos pensées, nos paroles, et nos actes ! La réalité extérieure s’inverse ainsi à notre avantage. Ne cherchons plus à modifier le monde extérieur pour combler notre environnement intérieur, mais plutôt soigner en priorité notre monde intérieur, pour voir se transformer notre environnement extérieur.

Ne cherchez pas à comprendre comment les choses vont se passer sinon vous pourriez être envahi de doutes sur la faisabilité de la réalité projetée. L’important, c’est d’œuvrer en direction de nos souhaits, et d’y penser de manière précise, sans impatience et avec confiance. En nous mettant en action, et en y pensant de manière détachée (sans y attacher trop d’importance) mais régulièrement, des moyens s’offrent à nous. Tous les problèmes se résolvent dans le mouvement, et l’attitude mentale positive. Quand il y a de l’énergie en mouvement, les moyens arrivent, quand il y a de l’énergie de désespoir, les moyens se cristallisent !

Quel que soit le poids de votre passé, votre situation ou les circonstances actuelles, rien n’est perdu !

Vous pouvez concevoir un avenir radieux si vous en prenez la décision. C’est une question de choix, et de conscience de qui vous êtes ! Se percevoir comme une victime sans pouvoir, est peut-être la pire forme de conditionnement.

Nous sommes les seuls à pouvoir changer la réalité dans laquelle nous vivons, en changeant le reflet de nos représentations mentales passées, par de nouvelles particules d’or à notre miroir intérieur.

Avec mes meilleures intentions et souhaits pour vos futures réalisations !!